Il est parfois des hommes qui sont oubliés et pourtant ils ont marqué un temps de l'histoire de France et du monde
Joseph Antoine Toussaint Dinouart est un Français né à Amiens, le 1er novembre 1716 et mort le 23 avril 1786, il fut un prédicateur, polémiste, compilateur ès sciences sacrées et apologiste du féminisme
Ordonné prêtre du diocèse d'Amiens vers 1740, Joseph Antoine Toussaint Dinouart a montré dans sa jeunesse beaucoup de dispositions pour la poésie latine, mais il la négligea plus tard, lorsqu'il se fut adonné à la prédication, dans laquelle il obtint des succès.
Un opuscule en faveur des femmes l'ayant brouillé avec son évêque, l'abbé Dinouart vint à Paris et fut attaché à la paroisse Saint-Eustache.
Il la quitta bientôt pour faire l'éducation particulière d'un fils de M. de Marville, lieutenant de police. Cet emploi lui valut une pension viagère de 600 francs et un canonicat à l'église collégiale de Saint-Benoît.
L'aisance où il se trouvait lui permit alors de se livrer à son goût pour la littérature.
L'aisance où il se trouvait lui permit alors de se livrer à son goût pour la littérature.
Dès 1755, Joseph Antoine Toussaint Dinouart a coopéré au Journal chrétien de l'abbé Joannet, mais ayant renouvelé dans cette feuille l'accusation de déisme, et même d’athéisme contre Sainte-Foix, celui-ci intenta aux deux associés un procès criminel au Châtelet, et ils furent condamnés à se rétracter.
En 1760, il entreprit seul le Journal ecclésiastique, qu'il continua jusqu'à sa mort.
La collection de ce journal forme plus de 100 volumes. On y trouve des extraits de sermons et d'ouvrages de morale ou de piété, des recherches sur le droit ecclésiastique, les conciles, etc. Dinouart s'était fait recevoir membre de l'Académie des Arcadiens, à Rome.
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