Tiré du latin confiare qui signifie confier à.
Les fiançailles sont pour un couple une déclaration d'intention de mariage.
Le terme de fiançailles désigne le jour de cette déclaration, ainsi que le temps qui sépare le dit jour de celui du mariage. Ce n'est pas forcément un acte religieux, et une bague de fiançailles matérialise souvent cette décision.
Le Code civil français de 1804 n'envisage pas les fiançailles.Une promesse de mariage serait contraire à la liberté de (ne pas) se marier.
Et si nous regardions l'enfant trisomique comme un enfant ...........
Jusqu'à ce que le mariage soit prononcé, les futurs époux gardent donc l'entière liberté de ne pas se marier, les fiançailles ne créent aucune obligation de se marier.
Les fiançailles sont un fait juridique, donc, elles se forment sans conditions, ni aucune déclarations.
La rupture fautive des fiançailles
Par principe, en raison de la liberté matrimoniale, la rupture est libre, et n'a pas de conséquences juridiques : la rupture n'est pas une faute en elle-même.
Les circonstances de la rupture des fiançailles peuvent cependant causer un dommage indemnisable sur la base de l'article 1382
''Article 1382 Créé par Loi 1804-02-09 promulguée le 19 février 1804 Tout fait quelconque de l'homme, qui cause à autrui un dommage, oblige celui par la faute duquel il est arrivé à le réparer.''
La responsabilité civile délictuelle s'applique alors. Elle nécessite trois conditions:La faute : Celle-ci peut résulter de la rupture sans motif sérieux, ou des circonstances entourant la rupture lorsque celle-ci est incorrecte, injurieuse, ou brutale.
Le préjudice subi par le fiancé abandonné peut être tant moral (atteinte à l'honneur, déconsidération) que matériel (dépenses en vue du mariage, frais pour la vie conjugale future). Mais le gain manqué où la perte d'une chance de situation ne constitue pas un préjudice réparable.
Le lien de causalité : il résulte du lien entre la rupture fautive de son auteur et du préjudice subi par le fiancé abandonné.
La restitution des cadeaux
Dans le cas d'une rupture des fiançailles, qu'elle soit fautive ou non, certains cadeaux doivent être restitués; que ces cadeaux aient été fait par un des fiancés ou un tiers. Le cadeau de faible valeur ne doit jamais être restitué. A l'inverse le cadeau de valeur importante offert en vue du mariage doit être restitué, mais si ce cadeau de valeur n'a pas été fait en vue du mariage il peut être conservé.
La bague de fiançailles est considérée comme un cadeau d'usage et peut donc être conservée.Mais, si la bague a une valeur importante par rapport à la fortune qui l'a offerte, ou s'il s'agit d'un bijou de famille, elle doit être restituée.
Le décès d'un des fiancés
Le décès d'un des fiancés permet au survivant d'obtenir la réparation du préjudice matériel ou moral causé par la mort du défunt.
Le décès d'un des fiancés permet également au survivant d'obtenir un mariage posthumeLes fiançailles ne sont pas nécessairement un acte religieux. Nombre de personnes non croyantes pratiquent ce rite, souvent devenu une tradition familiale.
Les fiançailles donnent souvent lieu à une fête pour laquelle les deux familles se rassemblent.
Dans la tradition catholique
Les fiançailles constituent une étape vers le mariage. Elles marquent le démarrage d'une réflexion du couple vers l'engagement définitif. Cet engagement se fait traditionnellement devant les familles et peut donner lieu à une bénédiction selon un rituel établi.
Cette bénédiction peut avoir lieu durant une Messe à laquelle participent les familles de l'un et de l'autre. Elle peut également être donnée pendant un office dans une communauté paroissiale avec ou sans la participation de la famille des fiancés
La bague de fiançailles
A cette occasion, le fiancé remet une bague, signe de son amour.
En France Elle se porte par la fiancée à l'annulaire de la main gauche. En général la bague est un anneau avec une ou plusieurs pierres
C'est après ce premier pas vers le mariage, que les nouveaux fiancés envisagent une préparation au mariage catholique.
Le mariage catholique est « l’alliance matrimoniale, par laquelle un homme et une femme constituent entre eux une communauté de toute la vie, ordonnée par son caractère naturel au bien des conjoints ainsi qu’à la génération et à l’éducation des enfants », laquelle « a été élevée entre baptisés par le Christ Seigneur à la dignité de sacrement » (§1601 du catéchisme de l'Église catholique).
La sexualité dans le dogme catholique
La sexualité est une création de Dieu, comme tout ce qui relève de la sphère biologique.
La sexualité est donc essentiellement quelque chose de bon par nature: elle est la voie naturelle pour la procréation , et toutes les composantes de plaisir associées à la sexualité, notamment le plaisir sexuel associé à l'acte proprement dit, forment en principe une chose légitime et souhaitable.
En parallèle, la sexualité implique des pulsions et des passions qui figurent parmi les plus fortes de celles auxquelles l'Homme est exposé: il court le danger d'y perdre sa liberté spirituelle, et d'être tenté par des choix et des attitudes que sa conscience aurait dû refuser.
Le mariage catholique est l'approche catholique pour articuler et faire s'épanouir simultanément vie sexuelle et vie spirituelle.
Pour le catholicisme, le mariage se fonde sur la sexualité, mais dans le sens où une cathédrale se fonde sur ses fondations, ce n'est pas la fondation qui donne son sens à une cathédrale mais la spiritualité; cependant si la fondation n'est pas en cohérence avec le reste, tout s'effondre.