lundi 17 décembre 2012

Evangile du Mardi 18 Décembre 2012;

L'annonciation à Saint Joseph; Le protecteur de la vie





Matthieu 1. 18 - 25

Mt 1:18- Or telle fut la genèse de Jésus Christ. Marie, sa mère, était fiancée à Joseph : or, avant qu'ils eussent mené vie commune, elle se trouva enceinte par le fait de l'Esprit Saint. 
Mt 1:19- Joseph, son mari, qui était un homme juste et ne voulait pas la dénoncer publiquement, résolut de la répudier sans bruit. 

Mt 1:20- Alors qu'il avait formé ce dessein, voici que l'Ange du Seigneur lui apparut en songe et lui dit : " Joseph , fils de David, ne crains pas de prendre chez toi Marie, ta femme : car ce qui a été engendré en elle vient de l'Esprit Saint ; 

Mt 1:21- elle enfantera un fils, et tu l'appelleras du nom de Jésus : car c'est lui qui sauvera son peuple de ses péchés. "
 
Mt 1:22- Or tout ceci advint pour que s'accomplît cet oracle prophétique du Seigneur :
 
Mt 1:23- Voici que la vierge concevra et enfantera un fils, et on l'appellera du nom d'Emmanuel, ce qui se traduit : " Dieu avec nous ". 

Mt 1:24- Une fois réveillé, Joseph  fit comme l'Ange du Seigneur lui avait prescrit : il prit chez lui sa femme ; 
Mt 1:25- et il ne la connut pas jusqu'au jour où elle enfanta un fils, et il l'appela du nom de Jésus



L'Ange Gabriel s'adresse à Saint Joseph et lui donne la mission d'être le Père adoptif et nourricier du sauveur de l'humanité
  • Gabriel (de l'hébreu : גַּבְרִיאֵל [ġabrīēl]) est un ange cité dans l'Ancien Testament, le Nouveau Testament et le Coran. Dans les monothéismes abrahamiques, Dieu communique avec ses prophètes soit par l'intermédiaire d'anges, soit par des visions ou des apparitions. Gabriel est considéré comme le messager de Dieu dans la Bible et dans le Coran
 
L'ange lui dit: " Joseph  fils de David, ne crains pas de prendre chez toi Marie, ta femme : car ce qui a été engendré en elle vient de l'Esprit Saint ; et des son réveil Joseph fit ce que l'ange lui avait prescrit"

Joseph devient ainsi le protecteur de Jésus dès sa conception virginale et en acceptant cette grande responsabilité Joseph en est devenu le protecteur de tous les enfants dès leur conception





 
Dieu le Père confie à Joseph  l'immense tache d'instruire son fils unique dans le monde des hommes.

La grande mission de Joseph commence sur cette terre

Joseph  non seulement a vu Jésus, mais il a demeuré avec lui et avec affection paternelle il l'a pris dans ses bras, il l'a embrassé et il l'a nourri il fut et reste le modèle des Pères 

Léon XIII affirme que « Joseph exerçait la tâche de père envers Jésus » et il souligne « l'amour paternel » apporté par Joseph à l'enfant Jésus (Quamquam Pluries  (15 août 1889)).

SAINTE THÉRÈSE DE L'ENFANT-JÉSUS (1873-1897)
  •  
  • Dans l'Histoire d'une âme, sainte Thérèse écrit : « Je priai aussi saintJoseph  de veiller sur moi ; depuis mon enfance, ma dévotion pour lui se confondait avec mon amour pour la Très Sainte Vierge. Chaque jour, je récitais la prière : O saint Joseph, père et protecteur des vierges... II me semblait donc être bien protégée et tout à fait à l'abri du danger. » Le Cantique ci-dessous a été composé en 1896, à la demande de Sœur Marie de l'Incarnation.


Cantique à saint Joseph

Sur l'air du cantique : Nous voulons Dieu.




 
Joseph  votre admirable vie
Se passa dans l'humilité ;
Mais, de Jésus et de Marie,
Vous contempliez la beauté !


Joseph  ô tendre Père,
Protégez le Carmel !
Que vos enfants, sur cette terre,
Goûtent déjà la paix du ciel.

Le Fils de Dieu, dans son enfance,
Plus d'une fois, avec bonheur,
Soumis à votre obéissance,
S'est reposé sur votre cœur !

Comme vous, dans la solitude,
Nous servons Marie et Jésus ;
Leur plaire est notre seule étude ;
Nous ne désirons rien de plus.

Sainte Thérèse, notre Mère,
En vous se confiait toujours ;
Elle assure que sa prière,
Vous l'exauciez d'un prompt secours.

Quand l'épreuve sera finie,
Nous en avons le doux espoir
Près de la divine Marie,
Saint Joseph, nous irons vous voir.

Bénissez, tendre Père,
Notre petit Carmel ;
Après l'exil de cette terre
Réunissez-nous dans le ciel.

(Sœur Thérèse de l'Enfant-Jésus et de la Sainte-Face, Histoire d'une Ame, Lettres, Poésies, Bar-le-Duc, 1898, p. 377. - Cf. Manuscrits autobiographiques de sainte Thérèse de l'Enfant-Jésus, t. I, Introduction, n° 39, p. 14. Carmel de Lisieux, 1955.)
 

Saint Brieuc

Brieuc ou saint Brieuc ou Brioc est un moine breton, originaire du Pays de Galles, premier évêque de Saint-Brieuc
 
Il est l'un des sept saints fondateurs de Bretagne, honoré dans le pèlerinage du Tro Breizh.
Il fut béatifié pour avoir soumis des loups.

Abbé avec le caractère épiscopal, Brieuc est dominé tout au long de son existence par un double souci: unir les bons, convertir les pécheurs.

Ces pécheurs sont figurés par les loups qui, selon la légende, se précipitèrent en bande pour le dévorer, et qu’il dompta par son esprit de foi et sa douceur.

C’est pourquoi le loup est son attribut iconographique.
 
On le fête le 1er mai.

Son nom est issu du breton « bri » (dignité) et de la terminaison adjective -euc, devenu eg en breton moderne. En breton, Brieuc se dit Brieg (pron. bri-ec).

Originaire du Pays de Galles où il fut converti à la foi chrétienne par saint Germain d'Auxerre, il gagna l'Armorique.

Ses conquêtes apostoliques furent si importantes qu'elles lui permirent de fonder un monastère, puis une église qui prit son nom et le perpétue encore en témoignage de fidélité

Brieuc serait né vers 409, de parents païens (dont le père s'appelait Cerpus et la mère Eldruda), dans le royaume breton de Ceredigion, dans ce qui n'est pas encore le Pays de Galles d'aujourd'hui.

Il fu élève de saint Germain d'Auxerre, missionnaire en Bretagne insulaire, il le suivit sur le continent.
 
Prêtre en 447, il  évangélisa la Bretagne armoricaine continentale, débarqua à l'Aber-Wrac'h, et vint fonder un monastère à Tréguier dont il aurait (d'après la Vita Briocii, manuscrit du XIe siècle environ) laissé la direction à son neveu Saint Tugdua.
  • L'Aber-Wrac'h (prononcé « Abèr Vrak » ; breton : Aber Ac'h) est un fleuve côtier, puis dans sa partie aval une ria du pays de Léon dans le Nord-ouest du Finistère, en Bretagne. L'Aber-Wrac'h est le plus long aber et le plus septentrional de la Côte des Abers.
  • Un aber (mot celtique signifiant estuaire) ou une ria (mot galicien) est une baie formée par la partie inférieure de la vallée d'un fleuve côtier envahie, en partie ou en totalité, par la mer. La géographie internationale utilise le mot ria ; mais le mot breton aber est aussi utilisé.
 
 Puis il retraversa la Manche, et y fit de nombreuses conversions dans son pays d'origine.

À 70 ans, il revint en Bretagne armoricaine et fonda un autre monastère à l'embouchure du Gouët, sur un terrain que lui donna le comte de Liwil, son parent, qui devint la ville de Saint-Brieuc.

Il est mort vers 502.

Il est représenté avec trois porte-monnaies à la ceinture, symbole de sa générosité pour les pauvres.
 

Saint Tugdual de Tréguier

Saint Tugdual, mort le 30 novembre 563 à Tréguier, est un religieux du Ve siècle, originaire du Pays de Galles, venu avec soixante-douze religieux évangéliser l'Armorique en débarquant à Trébabu dans le Léon selon son hagiographie.
 
Le chiffre soixante douze n'est pas innortum
  • Lc 10:1- Après cela, le Seigneur désigna soixante-douze autres et les envoya deux par deux en avant de lui dans toute ville et tout endroit où lui-même devait aller.
 
Il est aussi connu sous les noms de saint Pabu et saint Tudy, qui en serait une forme hypocoristique
  • Albert Le Grand (historien breton) indique que Saint-Tugdual (Tugduval) est appelé en breton Sant Pabu ou Papu (saint Pabu en français). 
  • Saint Tudy serait une forme hypocoristique du même saint, Tugdual ou Pabu.
  • ( Hypocoristique est un adjectif et un nom masculin, qui sert à exprimer une attitude affectueuse. Par exemple les diminutifs Jeannot et Pierrot sont des hypocoristiques dérivés de Jean et Pierre )

Il est fêté le 30 novembre.
 
Il fut évêque de Tréguier et est considéré comme l'un des sept saints fondateurs de la Bretagne.

La ville de Tréguier est une étape du pèlerinage médiéval des sept saints de Bretagne continentale appelé Tro Breizh (Tour de Bretagne).
 
Si son existence est attestée, comme son épiscopat, les récits de sa vie sont très incertains et multiples.

Sa vie est connue par de multiples traditions compilées entre le IXe siècle et le XIe siècle.

Il serait alors le neveu de Riwal, premier prince de la Domnonnée, et aurait fait un séjour en Irlande durant sa jeunesse.

Il arriverait en Bretagne en débarquant près du Conquet.

Il fonde les monastères de Trébahu puis de Tréguier avant 550.

Sa famille est écartée du pouvoir, certains assassinés, par Conomorrus qui a alors l'appui de Childebert.

Il se réfugie à Angers auprès d'Aubin, il y prend contact avec Childebert qui renonce à soutenir Conomorre ce qui lui permet de restaurer son autorité sur l'abbaye de Tréguier et les paroisses environnantes et de devenir évêque de cette ville.
 
Lors des incursions Vikings, son corps aurait été transporté à Laval et à Château-Landon, mais sa tête serait à Chartres.