vendredi 22 juillet 2011

Evangile du Samedi 23 Juillet 2011;

Dieu vigneron, celui qui sans cesse caresse la vigne d'un amour pour régaler le monde
                                          
Saint Jean 15.1-8
Jn 15:1-" Je suis la vigne véritable et mon Père est le vigneron.
Jn 15:2-Tout sarment en moi qui ne porte pas de fruit, il l'enlève, et tout sarment qui porte du fruit, il l'émonde, pour qu'il porte encore plus de fruit.
Jn 15:3-Déjà vous êtes purs grâce à la parole que je vous ai fait entendre.
Jn 15:4-Demeurez en moi, comme moi en vous. De même que le sarment ne peut de lui-même porter du fruit s'il ne demeure pas sur la vigne, ainsi vous non plus, si vous ne demeurez pas en moi.
Jn 15:5-Je suis la vigne ; vous, les sarments. Celui qui demeure en moi, et moi en lui, celui-là porte beaucoup de fruit ; car hors de moi vous ne pouvez rien faire.
Jn 15:6-Si quelqu'un ne demeure pas en moi, il est jeté dehors comme le sarment et il se dessèche ; on les ramasse et on les jette au feu et ils brûlent.
Jn 15:7-Si vous demeurez en moi et que mes paroles demeurent en vous, demandez ce que vous voudrez, et vous l'aurez.
Jn 15:8-C'est la gloire de mon Père que vous portiez beaucoup de fruit et deveniez mes disciples.




La vigne et les sarments
Jn 15:1-
" Je suis la vigne véritable et mon Père est le vigneron.
Jésus parle en parabole pour porter au monde le sens de sa voix et enseigne par l'image, l'image au dessus de la parole, l'image la vision des yeux transmise au coeur de l'homme

Dieu vigneron, celui qui sans cesse caresse la vigne d'un amour pour régaler le monde
 
Is 5:1-
Que je chante à mon bien-aimé le chant de mon ami pour sa vigne. Mon bien-aimé avait une vigne, sur un coteau fertile.
Is 5:2-
Il la bêcha, il l'épierra, il y planta du raisin vermeil. Au milieu il bâtit une tour, il y creusa même un pressoir. Il attendait de beaux raisins : elle donna des raisins sauvages.

Cette vigne, lumière devenue chair, cette lumière devenue vérité des hommes éclaira la terre de la parole de Dieu.

En cette vigne était égrenée de jeunes et multiples sarments qui ne se demandaient qu'à se développer, mais en eux, il manquait l'essence même du petit geste, du grain d'amour infimement petit pour se développer.

Alors Dieu y pourvu, comme pour générer ce qu'il manquait le plus: le regard, la voix, la compréhension alors Dieu planta au milieu des hommes une nouvelle vie et ce fut la voix, l'amour de son enfant désintéressé des richesses de ce monde

Ainsi Dieu devenait le vigneron du monde

Sa vigne de Dieu arrosait multiples les sarments afin que ceux ci reçoivent la nourriture spirituelle qui leur manquait.

Ainsi tous ceux qui était sarments s'enveloppèrent d'un manteau de linge d'amour afin qu'en eux il ressentent les plus douces caresses de l'amour
 
Les sarments attachés au cep fleurissaient en amour, grâce et en recherche de divinité.

Les sarments étaient un avec la vigne comme nous devons être un avec Jésus
 
La vigne nourrissait les sarments, les sarments par leur collecte d'amour étaient les plus belles branches et feuillages qui recherchaient sans cesse à se développer pour eux même un jour devenir la petites vignes qui accueilleraient des petits sarments prêt à se développer et pour qu'ainsi le monde puisse se reconnaître dans son unicité celle de Dieu.

Évagre le Pontique [ 345 - 399 ] 4e siècle

Edition le Cerf

Évagre naquit à Ibora dans le Pont, où son père était chorévêque. 
Très tôt, il entra en relation avec les pères Cappadociens : il reçut le lectorat des mains de saint Basile et fut ordonné diacre par saint Grégoire de Nazianze. 
En 380, Évagre quitte son pays pour n'y plus revenir et il accompagne Grégoire de Nazianze à Constantinople. Après une aventure romanesque avec la femme d'un haut fonctionnaire, il s'embarque pour Jérusalem.

Là, il fut accueilli par Mélanie l'Ancienne et Rufin. 
En 383, Évagre gagne l'Égypte, où il s'établit définitivement comme moine. Auprès de ceux qui furent parmi les plus illustres des « Pères du Désert », il y recueillit cette sagesse pratique, essentiellement empirique, qui se transmettait parmi les moines, et à laquelle il devait contribuer à donner une forme systématique et écrite. 
Aux Kellia, Évagre devint avec Ammonios le chef d'un groupe de moines, qui furent surnommés « origénistes », en raison de la faveur dont jouissaient parmi eux les œuvres d'Origène et l'exégèse allégorique. 
Après la mort d'Évagre, cette communauté souffrit de la persécution contre les origénistes, comme aussi les œuvres de leur maître.