jeudi 9 février 2012

J'aime mes Pieds


C'est ainsi que l'homme foule de son pied le sol qui lui appartient et il écrase la vermine dont 'il veut se séparer

Le pied est une unité de longueur correspondant à la longueur d'un pied humain, c'est-à-dire un peu plus de trente centimètres. Cette unité est encore utilisée dans beaucoup de pays anglo-saxon et d'ancienne colonies de l'empire britannique.
Avec la coudée et le doigt, le pied est l'unité de mesure la plus ancienne de l'histoire de l'humanité. En tant qu'unité sur des règles graduées, il est attesté depuis le début du IIIe millénaire av. J.‑C., où il est déjà divisé en seize doigts. Cette subdivision dite « digitale » fut la règle pendant l'Antiquité.

Un vaincu est l'escabeau des pieds de son vainqueur
Ps 110:1- De David. Psaume. Oracle de Yahvé à mon Seigneur : "Siège à ma droite, tant que j'aie fait de tes ennemis l'escabeau de tes pieds."

Dieu met tous les animaux sous les pieds des hommes
Ps 8:7- pour qu'il domine sur l'œuvre de tes mains; tout fut mis par toi sous ses pieds,

Un disciple s'assoit sur la terre aux pieds de son Maître qui est un siège
Ac 22:3-" Je suis Juif. Né à Tarse en Cilicie, j'ai cependant été élevé ici dans cette ville, et c'est aux pieds de Gamaliel que j'ai été formé à l'exacte observance de la Loi de nos pères, et j'étais rempli du zèle de Dieu, comme vous l'êtes tous aujourd'hui.
Lc 10:39-Celle-ci avait une sœur appelée Marie, qui, s'étant assise aux pieds du Seigneur, écoutait sa parole. 

Le mot pied s'emploie par euphéméniste pour les parties sexuelles
Ex 4:25-Çippora prit un silex, coupa le prépuce de son fils et elle en toucha ses pieds. Et elle dit : " Tu es pour moi un époux de sang. " 

Is 7:20-En ce jour-là, le Seigneur rasera avec un rasoir loué au-delà du fleuve avec le roi d'Assur la tête et le poil des jambes, et même la barbe, il l'enlèvera. 

Is 36:12-Mais le grand échanson dit : " Est-ce à toi ou à ton maître que Monseigneur m'a envoyé dire ces choses ? N'est-ce pas plutôt aux gens assis sur le rempart et condamnés à manger leurs excréments et à boire leur urine avec vous ? "

Les encycliques relatifs aux études bibliques

Il y a 4 encycliques :
Une encyclique (en latin encyclia, de l'adjectif grec ἐγκύκλιος / enkuklios d'après κύκλος / kuklos, « cercle ») est une lettre adressée par le pape à tous les évêques. Une encyclique se rattache à la mission d'enseignement du pape. Elle est destinée à exposer à ses destinataires la position officielle de l'Église catholique sur un thème précis.

PROVIDENTISSIMUS DEUS LETTRE ENCYCLIQUE DE SA SAINTETÉ LE PAPE LÉON XIII en 1893



Cardinal Suhard

A cette liste nous pouvons ajouter la lettre du Secrétaire de la commission biblique au Cardinal Suhard en 1948

Cet enseignement a été repris et prolongé par la constitution Concilaire sur la révélation Dei Verbum sir par le Pape Paul VI le 18 novembre 1965

Les paragraphes 12, 19, 22 à 24 concerne directement l'étude de la lecture des écritures


12. Cependant, puisque Dieu parle dans l'Ecriture Sainte à travers les hommes à la mode humaine,l'interprète de l'Ecriture Sainte, afin de voir clairement ce que Dieu a voulu nous communiquer, doit rechercher ce que les hagiographes ont vraiment voulu, et ce que Dieu voulu manifester par le biais de leurs mots.


19. Sainte Mère l'Église a fermement et avec constance absolue lieu, et continue de détenir, que les quatre évangiles nous venons de nommer, dont les personnage historique de l'Église affirme sans hésitation, transmettent fidèlement ce que Jésus-Christ, tout en vivant parmi les hommes, a réellement fait et enseigné pour leur éternelle salut jusqu'au jour où il a été enlevé au ciel 

  • Ac 1:1-J'ai consacré mon premier livre, ô Théophile, à tout ce que Jésus a fait et enseigné, depuis le commencement 

En effet, après l'Ascension du Seigneur, les Apôtres ont transmis à leurs auditeurs ce qu'il avait dit et fait. Ce qu'ils ont fait avec ce que mieux comprendre dont ils jouissaient après avoir été instruits par les événements glorieux de la vie du Christ et enseignés par la lumière de l'Esprit de vérité. Les auteurs sacrés ont composé les quatre Évangiles, en sélectionnant certaines choses parmi un grand nombre qui avait été transmise par le bouche à oreille ou par écrit, la réduction de certains d'entre eux à une synthèse, expliquant certaines choses en vue de la situation de leurs églises et de en conservant la forme de la proclamation, mais toujours à la mode tels qu'ils nous ont dit la vérité honnête au sujet de Jésus. Pour leur intention par écrit, c'est que ce soit de leur propre mémoire et les souvenirs, ou à partir du témoignage de ceux qui «se depuis le début ont été témoins oculaires et serviteurs de la Parole "nous pourrions connaître« la vérité »au sujet de ces questions au sujet desquelles nous avons été instruits

  • Lc 1:2-
  • d'après ce que nous ont transmis ceux qui furent dès le début témoins oculaires et serviteurs de la Parole,
  • Lc 1:3-
  • j'ai décidé, moi aussi, après m'être informé exactement de tout depuis les origines, d'en écrire pour toi l'exposé suivi, excellent Théophile,
  • Lc 1:4-
  • pour que tu te rendes bien compte de la sûreté des enseignements que tu as reçus.

22. Facile d'accès à la Sainte Écriture doit être fourni pour tous les fidèles chrétiens. C'est pourquoi l'Eglise dès le début accepté comme sienne cette très ancienne traduction grecque de l'Ancien Testament que l'on appelle la Septante, et elle a toujours accordé une place d'honneur à d'autres versions orientales et des latins en particulier la traduction latine connue que la vulgate. Mais puisque le mot de Dieu doit être accessible en tout temps, l'Eglise par son autorité et avec sollicitude maternelle veille à ce que les traductions valables et exactes soient écrites en des langues différentes, en particulier à partir des textes originaux des livres sacrés. Et si l'occasion se posent et les autorités de l'Église d'approuver, si ces traductions sont produites en collaboration avec les frères séparés, tous les chrétiens seront en mesure de les utiliser.
23. La mariée du Verbe incarné, l'Eglise a enseigné par le Saint-Esprit, est intéressé à aller de l'avant vers une compréhension plus profonde des Saintes Écritures afin qu'elle puisse de plus en plus nourrir ses fils des divines paroles. Par conséquent, elle encourage également l'étude des saints Pères de l'Orient et l'Occident et des saintes liturgies. Les exégètes catholiques, et d'autres étudiants en théologie sacrée, en travaillant ensemble avec diligence et en utilisant les moyens appropriés, devraient consacrer leurs énergies, sous la vigilance du Magistère sacré de l'Eglise, à une exploration et l'exposition des écrits divins. Cela devrait être fait qu'en tant que de nombreux ministres de la parole divine que possible sera effectivement en mesure de fournir la nourriture des Écritures pour le peuple de Dieu, pour éclairer leurs esprits, de renforcer leurs volontés, et les cœurs des hommes sur le feu de l'amour de Dieu. Le saint Concile encourage les fils des savants de l'Église et biblique à poursuivre énergiquement, à la suite de l'esprit de l'Eglise, avec le travail qu'ils ont si bien commencé, avec un renouvellement constant de la vigueur.
24. La sainte théologie s'appuie sur la parole écrite de Dieu, ainsi que la tradition sacrée, comme sur un fondement et perpétuelle. En scrutant à la lumière de la foi toute la vérité contenue dans le mystère du Christ, la théologie est le plus puissamment renforcé et constamment rajeuni par ce mot. Pour les Saintes Écritures contiennent la Parole de Dieu et parce qu'ils sont inspirés sont réellement la parole de Dieu, et ainsi de l'étude de la page sacrée est, pour ainsi dire, l'âme de la théologie sacrée. (3) Par le même mot de l'Écriture, le ministère de la parole aussi, autrement dit la prédication pastorale, la catéchèse et toute l'instruction chrétienne, dans laquelle l'homélie liturgique doit occuper la place privilégiée, est nourri d'une manière saine et prospère dans une sainte voie.

Le vent souffle sur le monde

Le vent souffle sur le monde
Le vent souffle de la liberté
Le vent sème la vérité
Le vent caresse le monde de sa douceur éternelle

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J'aime ce vent qui m'enlève des chemins du monde
J'aime ce vent qui caresse mes joues
J'aime ce vent qui bat la pluie
J'aime ce vent qui m'éloigne de ce monde
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Je cherche ce vent qui m'enveloppe de la douceur de la vie
Je cherche ce vent qui crie liberté
Je cherche ce vent qui chasse du monde : la haine
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Ö toi vent
Balaies en moi le rejet de l'autre
Balaies en moi le regret
Fais pénétrer en moi le coeur de mon prochain
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Fais pénétrer en moi l'amour de l'humanité

L'amour dans la bible.

Dieu a créé l'homme et la femme pour qu'ils soient cote à cote dans leur diversité.
Amour des hommes, amour de Dieu
 
Dieu préside  la rencontre des hommes et des femmes; il préside la première agence matrimoniale !
 
L'homme prend la parole pour la première fois quand il admire la femme.

Auparavant il était isolé, enfermé sur lui. 
 
L'amour libère du mutisme et de l'égocentrisme. 

Dieu en est fort satisfait, car, pour la première fois, il avait constaté qu'il n'était « pas bon pour l'homme d'être seul ». 

Il avait donc décidé de lui bâtir un autre côté de lui-même, un vis-à-vis, à la fois semblable et différent, égal et capable d'être en face, libre, ni servile, ni éternel contradicteur  

Entre ces deux humains, l'émerveillement va créer relation et communion, humanisation réciproque, prises de conscience et complémentarité, amour durable bien différent de l'amour filial : 
« C'est pourquoi l'homme quitte père et mère pour s'unir à sa femme en devenant une seule chair avec elle », 

Un seul ensemble humain fait d'une « dualitude » (polarité à deux éléments non contradictoires.) Chacun y trouve son épanouissement. 

L'auteur prouve son étonnante connaissance de la psychologie masculine et féminine, du désir de relation qui humanise l'un par l'autre, de l'amour unissant eros et agapè comme élément fondateur de l'humanité, ce que le pape Benoît XVI a rappelé dans sa première encyclique 

Le premier chapitre de la Genèse avait déjà clairement dévoilé les intentions du Créateur : structurer l'humain « à son image », en le différenciant au masculin et au féminin. L'auteur écrit crûment : « Mâle et femelle il les créa. » (Gn 1, 27.)

Deux unis en un par l'amour : voici l'icône de Dieu ; et non pas le masculin tout seul ou le féminin tout seul. 

Cette structuration de l'humain laissait déjà entrevoir le « fonctionnement » amoureux de l'humanité dont le chapitre 2 de la Genèse vient de nous parler. 

Toutes ces lignes - du grand art ! - nous permettent de mesurer la valeur inestimable de l'amour selon Dieu et l'importance de ce qui peut le favoriser aujourd'hui. 

Car les humains n'ont jamais cessé de malmener l'amour, le transformant en domination de l'un sur l'autre, ou en succession de relations passagères, ou en exaltation exclusive de la jouissance érotique. 

L'amour voulu par Dieu unit ressemblances et différences, comporte les heures d'extase amoureuse et les heures de dialogue, le courage du pardon après les tensions où l'offense l'a emporté, l'émerveillement dissipant la lassitude. 

Tous les couples désireux de fidélité aux intentions du Créateur doivent méditer périodiquement ces passages de la Genèse. Ils y trouvent lumière pour décrypter et améliorer leur expérience de l'amour et du mariage. 

Jésus innove en rappelant ces intentions premières du Seigneur-Créateur
La répudiation étant devenue une pratique bien établie, certains veulent piéger Jésus. 

À leurs yeux, s'il l'approuve, il enracine la solution de facilité créée au bénéfice des hommes, et s'il la désapprouve, il tombe dans un rigorisme impraticable en condamnant beaucoup de ses contemporains. 

Jésus leur fait d'abord répéter la prescription de Moïse (Dt 4, 1). Mais il la commente aussitôt en disant : Moïse a dû s'adapter (malgré lui ?) à votre dureté de cœur envers vos épouses. 

Il vous a fait une concession, tout en vous imposant de mettre par écrit votre décision de répudiation. 

Par ce commentaire, Jésus fait réfléchir les époux sur le machisme de leur comportement et la mauvaise qualité de leur amour.
Et, sur le fond, Jésus rappelle les deux passages de la Genèse que nous venons de commenter. Il veut, par-là, retrouver les intentions du Dieu d'Israël Créateur et son commandement, évidemment plus digne d'obéissance que la prescription de Moïse.
Premièrement, seuls font penser à Dieu l'homme et la femme ensemble, unis. 

La répudiation détruit la belle icône de Dieu qu'ils doivent rendre visible. 

Elle prouve également l'absence d'amour vrai.

En second lieu, Jésus cite Gn 2, 24 : l'époux et l'épouse sont appelés à devenir un seul être, une communion d'amour. Puis Jésus ajoute son commentaire : « De la sorte, ils ne sont plus deux mais une seule chair. » 

Et enfin, il réitère le commandement sous-jacent aux intentions du Créateur :

« Ce que Dieu a uni [accouplé, dit le grec] que l'homme ne le sépare pas. » 

Autrement dit : ceux qui se sont unis, librement, selon les intentions de Dieu, doivent se considérer comme inséparables. 

L'engagement honnête, pris en conscience par un homme et une femme, de vivre en couple, constitue le mariage : aucune autorité humaine ou religieuse ne peut le dissoudre.
Marc rappelle (comme Mt 19, 10) l'étonnement considérable des disciples devant un tel retour aux sources divines de l'amour conjugal. 

Ceci prouve que Jésus a « fait très fort » en parlant ainsi. 

Il justifiait la monogamie, qui avait eu tant de peine à entrer dans les mœurs du peuple de Dieu. Il faisait comprendre que la répudiation était une « adultération », une annulation de la communion d'amour, une voie ouverte à l'adultère. 

Notre étonnement n'est pas moindre que celui des disciples. Matthieu rapporte que Jésus a d'ailleurs ajouté : « Tous ne comprennent pas cela, mais seulement ceux à qui c'est donné. »  

Impossible de faire l'impasse sur cette prise de position du Christ lorsque nous réfléchissons sur la grandeur et les faiblesses du couple, sur ce qui constitue le mariage chrétien. 

Cependant, Jésus n'a pas exprimé la totalité de sa pensée en répondant à cette question sur la répudiation. Il a réagi de façon complémentaire devant la femme prise en flagrant délit d'adultère. 
Il a non moins affirmé qu'il était venu dans ce monde « non pas pour condamner mais pour sauver » et qu'il fréquentait les pécheurs parce qu'ils avaient plus besoin de lui que ceux qui n'ont pas besoin de conversion. 

En Jésus, Dieu s'est rendu frère de l'homme et de la femme

Terminons par cette belle proclamation de la lettre aux Hébreux. 

« Jésus, qui sanctifie, et les humains qui sont sanctifiés, sont de la même race ; et, pour cette raison, il n'a pas honte de les appeler ses frères. » 

Novateur, sinon révolutionnaire pour son époque, Jésus a vécu de manière chaleureusement fraternelle toutes les relations avec ses disciples et avec les femmes qui l'accompagnaient de la Galilée jusqu'en Judée. 

Jean nous dit que Jésus aimait Marthe et Marie, les sœurs de Lazare : qu'il n'a pas condamné la femme prise en flagrant délit d'adultère : que plusieurs femmes furent au pied de la croix pendant son agonie, avec sa mère : qu'il chargea Marie de Magdala d'annoncer aux hommes-disciples sa Résurrection.
 
Nous somme tous invités à examiner nos relations, à corriger - en cas de besoin - les partenariats entre hommes et femmes, à réviser nos compromissions concernant l'amour conjugal, à redonner leurs lettres de noblesse au corps, à l'affectivité, à la tendresse comme expressions de l'amour selon le dessein originel de Dieu.