samedi 25 juin 2011

Evangile du Dimanche 26 Juin 2011;


 Né dans le sang de l'amour de maman pour la chair; de la vie éternelle par le sang de Jésus
 L'Eurachistie source de vie, offrande de l'amour, instant de paix en communion 
                                               
Saint Jean 6,51-58.
Jn 6:51-Je suis le pain vivant, descendu du ciel. Qui mangera ce pain vivra à jamais. Et même, le pain que je donnerai, c'est ma chair pour la vie du monde. "
Jn 6:52-Les Juifs alors se mirent à discuter fort entre eux ; ils disaient : " Comment celui-là peut-il nous donner sa chair à manger ? "
Jn 6:53-Alors Jésus leur dit : " En vérité, en vérité, je vous le dis, si vous ne mangez la chair du Fils de l'homme et ne buvez son sang, vous n'aurez pas la vie en vous.
Jn 6:54-Qui mange ma chair et boit mon sang a la vie éternelle et je le ressusciterai au dernier jour.
Jn 6:55-Car ma chair est vraiment une nourriture et mon sang vraiment une boisson.
Jn 6:56-Qui mange ma chair et boit mon sang demeure en moi et moi en lui.
Jn 6:57-De même que le Père, qui est vivant, m'a envoyé et que je vis par le Père, de même celui qui me mange, lui aussi vivra par moi.
Jn 6:58-Voici le pain descendu du ciel ; il n'est pas comme celui qu'ont mangé les pères et ils sont morts ; qui mange ce pain vivra à jamais. "

1Co 10:16-La coupe de bénédiction que nous bénissons, n'est-elle pas communion au sang du Christ ? Le pain que nous rompons, n'est-il pas communion au corps du Christ ?
1Co 10:17-Parce qu'il n'y a qu'un pain, à plusieurs nous ne sommes qu'un corps, car tous nous participons à ce pain unique.

Le repas du peuple d'Israël et plus particulièrement celui de la Pâque en souvenir de l'exode n'était-il pas un véritable banquet en souvenir de la fin de l'exode.

L'Eucharistie instaure le souvenir du sacrifice de Jésus pour l'humanité, il instaure une communion indivisible entre les hommes tous comme le repas du peuple d'Israel qui était le souvenir de l'unité indéfectible des descendants des Jacob.

Jr 31:31-Voici venir des jours oracle de Yahvé où je conclurai avec la maison d'Israël et la maison de Juda une alliance nouvelle.
Jr 31:32-Non pas comme l'alliance que j'ai conclue avec leurs pères, le jour où je les pris par la main pour les faire sortir du pays d'Egypte mon alliance qu'eux-mêmes ont rompue bien que je fusse leur Maître, oracle de Yahvé!
Jr 31:33-Mais voici l'alliance que je conclurai avec la maison d'Israël après ces jours-là, oracle de Yahvé. Je mettrai ma Loi au fond de leur être et je l'écrirai sur leur cœur. Alors je serai leur Dieu et eux seront mon peuple.
Jr 31:34-Ils n'auront plus à instruire chacun son prochain, chacun son frère, en disant : "Ayez la connaissance de Yahvé!" Car tous me connaîtront, des plus petits jusqu'aux plus grands oracle de Yahvé parce que je vais pardonner leur crime et ne plus me souvenir de leur péché.
La dernière Cène de Jésus est un fait de l'histoire toute entière des hommes   
Mt 26:26-Or, tandis qu'ils mangeaient, Jésus prit du pain, le bénit, le rompit et le donna aux disciples en disant : " Prenez, mangez, ceci est mon corps. "
Mt 26:27-Puis, prenant une coupe, il rendit grâces et la leur donna en disant : " Buvez-en tous ;
Mt 26:28-car ceci est mon sang, le sang de l'alliance, qui va être répandu pour une multitude en rémission des péchés.

Mc 14:22-Et tandis qu'ils mangeaient, il prit du pain, le bénit, le rompit et le leur donna en disant : " Prenez, ceci est mon corps. "
Mc 14:23-Puis, prenant une coupe, il rendit grâces et la leur donna, et ils en burent tous.
Mc 14:24-Et il leur dit : " Ceci est mon sang, le sang de l'alliance, qui va être répandu pour une multitude.

Lc 22:19-Puis, prenant du pain, il rendit grâces, le rompit et le leur donna, en disant : " Ceci est mon corps, donné pour vous ; faites cela en mémoire de moi. "
Lc 22:20-Il fit de même pour la coupe après le repas, disant : " Cette coupe est la nouvelle Alliance en mon sang, versé pour vous.
Quoi de plus beau que d donner sa vie, Jésus inaugure la nouvelle vie, celle qui va transformer l'humanité.

Jésus donne son Corps et verse son Sang pour nous.

Et Jésus ajoute:
1Co 11:25-De même, après le repas, il prit la coupe, en disant : " Cette coupe est la nouvelle Alliance en mon sang ; chaque fois que vous en boirez, faites-le en mémoire de moi. "
1Co 11:26-Chaque fois en effet que vous mangez ce pain et que vous buvez cette coupe, vous annoncez la mort du Seigneur, jusqu'à ce qu'il vienne.

Oui faite le en mémoire de Jésus, marquez votre vie de la fidélité du Christ 
Lorsque nous accomplissons cet acte, nous communions avec Dieu dans l'amour de son fils Jésus Christ en nous rappelant que le monde de Dieu est un monde d'amour, de compréhension et d'amitiés indestructible, grâce à l'amour du Christ qui, en s'offrant lui-même, a détruit le mal.

L'Eucharistie est notre force descendu du ciel, venue de Dieu pour nous combler d'éternité dans l'éternité

Corpus Christi : Fête de l'Eucharistie

Actuellement, le nom officiel de la fête est Solennité du corps et du sang du Christ. Cette fête commémore l'institution du sacrement de l'Eucharistie.
Ce qu'il y a de beau dans notre Église Catholique c'est que sans cesse nous sommes en Fête de renouvellement et d'approfondissement de notre foi
Ce dimanche 26 juin 2011 ce sera:
La Fête-Dieu, Fête du Saint-Sacrement ou Corpus Christi
C'est pour nous catholique une fête religieuse et en ce jour nos voisins anglicans feront de même
Origine. Avant propos théologique
  • La solennité aurait été dans un certain sens préparée par le débat théologique et par le réveil de la dévotion eucharistique survenu après l'hérésie de Bérenger de Tours qui niait la présence réelle du Christ dans l'Eucharistie .
  • Ce réveil s'accompagnait d'un désir de pouvoir contempler l'hostie pendant la messe: c'est à Paris, en 1200, que l'existence de ce rite de "l'élévation", au moment de la consécration, est attestée pour la première fois.
Les grandes figures du XIIIème siècle sont en lien avec l'Eucharistie: Saint François, de Saint Dominique et de Sainte Claire 
Saint François d'Assise
Né à Assise (en Italie) en 1181 et décédé le 3 octobre 1226, la foi de Saint François d'Assise dans le Corps et le Sang du Seigneur apparaît dans sa Lettre aux fidèles.
François rappelle, en une sorte de credo, l'essentiel du mystère de Jésus : la place centrale et récapitulative de l'Eucharistie :
« Cette Parole du Père, si digne, si sainte et si glorieuse, le Père très haut l'envoya du ciel"
Lui qui fut riche par-dessus tout, il voulut lui-même dans le monde, avec la très bienheureuse Vierge, sa mère, choisir la pauvreté.
Et près de la passion, il célébra la Pâque avec ses disciples et, prenant le pain, il rendit grâces et le bénit et le rompit en disant :  
"Prenez et mangez, ceci est mon corps".
Ici l'Eucharistie est située à la charnière entre les deux temps forts du mystère du Christ : sa venue à nous dans le dépouillement de l'incarnation et son chemin pascal de remise totale entre les mains du Père.
Pour François, Incarnation rédemptrice, conversion de vie et réception de l'Eucharistie sont trois réalités profondément imbriquées.

Saint Dominique de Guzman 
Naît vers 1170 dans le bourg de Caleruega, en Espagne.
Fondateur de l'ordre des frères prêcheurs, il meurt en 1221. Il est fêté le 8 août.
À l'époque où les rois catholiques combattent l'hérésie cathare l'épée à la main, Saint Dominique et ses frères recentrent leur vie chrétienne sur l'Eucharistie.
Dans la bulle "transiturus" qui institua la Fête-Dieu, le pape Urbain IV écrit qu'il est juste néanmoins, pour confondre la folie de certains hérétiques, qu'on rappelle la présence du Christ dans le très Saint-Sacrement". 

Saint Thomas d'Aquin 
Né en 1224, Saint Thomas d'Aquin commence à enseigner en 1252 .
Il se distingue par sa dévotion et son amour de l'Eucharistie. Toute sa vie sera consacrée à exhorter, stimuler, éclairer, combattre les hérésies.
Il écrit la Messe du Saint-Sacrement qui sera promulguée par Urbain IV avec la bulle "transiturus" qui instituera la Fête-Dieu.
Il y chante le Pange Lingua, le mystère de l'Eucharistie. Lorsqu'il célèbre l'Eucharistie, des larmes coulent sur ses joues.


Sainte Claire 
Née en 1192 et morte le 11 août 1253, Claire d'Assise, également en raison d'un genre d'iconographie qui a eu un vaste succès à partir du XVII° siècle, est souvent représentée l'ostensoir à la main.
Le geste rappelle, bien qu'avec une attitude plus solennelle, qui déjà très malade, se prosternait, soutenue par deux soeurs, devant le ciboire d'argent contenant l'Eucharistie, placé devant la porte du réfectoire, où devait s'abattre la furie des troupes de l'Empereur.
Claire aimait l'Eucharistie, que pourtant, suivant l'usage de l'époque, elle ne pouvait recevoir que sept fois par an.
Mais c'est à Julienne de Cornillon que nous devons la Fête-Dieu:
A partir de 1209, elle eut de fréquentes visions mystiques.
Une vision revint à plusieurs reprises, dans laquelle elle vit une lune échancrée, c'est-à-dire rayonnante de lumière, mais incomplète, une bande noire la divisant en deux parties égales.
Elle y vit la révélation qu'il manquait une fête dans l'Église.

La fête du Saint Sacrement devait être instituée pour ranimer la foi des fidèles et expier les fautes commises contre ce Sacrement.
À partir de cette période, elle oeuvra pour l'établissement d'une fête solennelle en l'honneur du Très Saint Sacrement.
Elle fut aidée pour cela par la Bienheureuse Ève de Liège, recluse.
En 1222, Julienne fut élue prieure du Mont Cornillon et continua les démarches pour l'instauration de la Fête Dieu, demandant conseil à d'éminentes personnalités de l'époque, tels que Jean de Lausanne, chanoine de Saint Martin, Jacques Pantaléon, archidiacre de Liège et futur Pape Urbain IV , Guy évêque de Cambrai, et aussi des théologiens dominicains, dont Hugues de Saint Cher. 
La fête fut célébrée pour la première fois par le prince évêque Robert de Tourote.
Tombé malade à Fosses, craignant de n'avoir pas le temps de confirmer la fête à sa principauté; il recommanda l'institution de la fête au clergé qui l'entourait et en fit célébrer l'office en sa présence, à Fosses même.
Il y mourut, le 16 octobre 1246, sans avoir pu tenir un synode général et y publier son mandement. Cependant à partir de 1246 la Fête-Dieu fut introduite d'abord dans le diocèse de Liège à la Basilique Saint-Martin de Liège .
Les bourgeois de Liège s'opposaient à la fête car cela signifiait un jour de jeûne en plus pour la population et certains religieux considéraient que telle fête ne méritait pas pareil budget.
L'opposition à la fête devenant plus forte après 1246, Julienne dut quitter son couvent et passa de monastère en monastère. Elle trouva refuge en plusieurs abbayes cisterciennes.
Elle mourut le 5 avril 1258 à Fosses-la-Ville, entre Sambre et Meuse, et fut inhumée dans l'abbaye cistercien de Villers-La-Ville.
Instauration de la Fête Dieu : Miracle de Bolséna
L'origine de la Fête Dieu est due à un miracle qui eut lieu au XIII ème siècle à Bolsena en 1263
Ce miracle est relaté par les fresques de la Cathédrale d'Orviéto
Un prêtre de Bohème, Pierre de Prague avait fait un pèlerinage et avait de grands doutes spirituels notamment sur la présence du Christ dans l'Eucharistie.
Lors d'une messe célébrée par le prêtre, lors de la consécration, l'hostie pris une couleur rosée et des gouttes de sang tombèrent sur le corporal et sur le pavement
Le prêtre interrompit la messe pour porter à la sacristie les saintes espèces.
Le Pape Urbain IV vint alors constater ce qui était survenu.
Institution de la Fête Dieu
Procession de l'Eucharistie lors de la Fête Dieu
Le pape, ancien confesseur de Sainte Julienne de Cornillon , qui lui avait demandé d'instituer cette fête, institua alors la fête du Corpus Domini par la bulle "Transiturus de hoc mundo" et confia alors à Saint Thomas d'Aquin la rédaction de textes liturgiques pour cette solennité qu'il fixa au jeudi après l'octave de la Pentecôte.Cette fête fut instituée officiellement le 8 septembre 1264 par le pape Urbain IV.
La Fête-Dieu ne fut reçue dans toutes les églises latines qu'au temps de Clément V, à l'époque du Concile de Vienne 1311 où il renouvela la constitution d'Urbain IV.