Benoît XV; le Pape de la paix détesté des Français et des Allemands
Voyons en Benoit XVI son digne continuateur
Au cours de l'audience générale du mercredi 27 avril 2005, notre Pape Benoit XVI a expliqué, en français, pourquoi il avait choisi le nom de Benoît
- « J'ai choisi le nom de Benoît en référence à Benoît XV, qui a guidé l'Église dans la période difficile de la première guerre mondiale.Sur ses traces, je désire participer à la réconciliation et à l'harmonie entre les hommes et entre les peuples.
- Giacomo della Chiesa, né à , près de Gênes en Italie , le 21 novembre 1854 , fut pape sous le nom de Benoît XV (en latin Benedictus XV, en italien Benedetto XV) du 3 septembre 1914 à sa mort le 22 janvier 1922 à Rome
La Première Guerre Mondiale
Benoît XV proclame la neutralité du Saint-Siège dans l’Osservatore Romano du 3 septembre 1914
Le 1er Novembre 1914, il écrit une LETTRE ENCYCLIQUE : AD BEATISSIMI APOSTOLORUM PRINCIPIS
Exortation à la paix du 28 juillet 1915
Exortation à la paix du 28 juillet 1915
Pourquoi ne pas peser, dès maintenant avec une conscience sereine les droits des peuples?
"La papauté et les problèmes de la paix pendant la Première Guerre mondiale par Francis Latour"
"La papauté et les problèmes de la paix pendant la Première Guerre mondiale par Francis Latour"
Le 1er août 1917, Benoît XV envoie une lettre aux belligérants, baptisée « exhortation à la paix ».
Cette lettre réaffirme la volonté du Saint-Siège de « garder une parfaite impartialité à l'égard de tous les belligérants » et prétend faire tout son possible pour « contribuer à hâter la fin de cette calamité, en essayant d'amener les peuples et leurs chefs à des résolutions plus modérées, aux délibérations sereines de la paix, d'une paix « juste et durable ».
Concrètement, il propose :
Cette lettre réaffirme la volonté du Saint-Siège de « garder une parfaite impartialité à l'égard de tous les belligérants » et prétend faire tout son possible pour « contribuer à hâter la fin de cette calamité, en essayant d'amener les peuples et leurs chefs à des résolutions plus modérées, aux délibérations sereines de la paix, d'une paix « juste et durable ».
Concrètement, il propose :
- Le désarmement des deux partis, reprenant ainsi un thème déjà abordée aux conférences de La Haye ;
- L'arbitrage comme moyen de résolution des conflits ;
- L'abandon de toutes les demandes de réparation ;
- L'évacuation totale de la Belgique et du territoire français;
- La liberté des mers ;
- Le maintien de l'Alsace-Lorraine au sein de l'Allemagne ;
- La restitution par l'Entente des colonies allemandes.
Le texte souhaite également la fin des questions territoriales opposant l'Italie à l'Autriche ou l'Allemagne et la France en demandant le respect des « aspiration des peuples », de même que celui-ci doit régir, pour Benoît XV, les questions relatives à l'Arménie , aux États des Balkans et à la Pologne.
L'exhortation de Benoît XV est très mal reçue, d'autant que, prévue pour rester secrète, elle a rapidement été diffusée par la presse.
Du côté de l'Entente, la Grande-Bretagne et la Belgique font porter par leurs ambassadeurs des refus polis.
L'Italie se contente de s'associer à cette démarche ; la France, qui n'entretient plus de liens diplomatiques avec le Saint-Siège, ne répond pas.
Les opinions publiques de ces deux pays accusent le pape de vouloir saper le moral de leurs troupes. On lui reproche aussi de ne réclamer la paix qu'après l'entrée en guerre des États-Unis, c'est-à-dire au moment où l'Entente reprend le dessus.
Clemenceau résume bien l'opinion majoritaire des Français en dénonçant dans son journal, L'Homme enchaîné (18 août 1917) une « paix allemande »
Les journaux catholiques dirigés par des laïcs se montrent eux-mêmes très critiques.
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Benoit XVI dans la continuité de Benoît XV
Benoit XVI dans la continuité de Benoît XV
le Pape de la paix, détesté des Français et des Allemands
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Le choix du nom de règne a une valeur symbolique et tend à inscrire le nouveau pape dans la ligne du précédent pape ayant porté le même nom.
Le choix de ne pas continuer la lignée des « Jean » et des « Paul » montre donc une distance avec ses quatre prédécesseurs immédiats, par modestie ou par souci d'évolution.
Il n'est d'ailleurs jamais arrivé que trois papes consécutifs portent le même nom de règne.
Il n'est d'ailleurs jamais arrivé que trois papes consécutifs portent le même nom de règne.
Saint Benoît avait inscrit dans sa règle
de ne rien mettre au-dessus du Christ.
Nous lui demanderons donc
de nous aider à rester le regard fixé sur le Christ.
Joseph Ratzinger a choisi le nom de Benoît pour oeuvrer dans la paix, à la paix dans la continuité et la persévérance issu de Benoit XV
La confiance de Jean Paul II pour celui qui était alors le Cardinal Ratzinger
Le 25 novembre 1981 , Jean-Paul II nomme le cardinal Ratzinger préfet de la congrégation pour la doctrine de la foi , l'un des dicastères de la curie romaine, ce qui l'amène, le 15 février 1982 , à renoncer à la charge pastorale de l'archidiocèse de Munich et de Freising .
- Dans le cadre de l'Église catholique romaine, le dicastère (du mot grec dikasterion signifiant « tribunal ») représente les différentes institutions toutes spécialisées dans un domaine de compétence précis et qui ont reçu une délégation du pouvoir papal. Les dicastères sont les ministères de l'Église catholique.
Jean-Paul II a précisé la fonction de la congrégation pour la doctrine de la foi 1988 par la constitution apostolique Pastor Bonus :
- "La tâche propre de la Congrégation pour la Doctrine de la Foi est de promouvoir et de protéger la doctrine et les mœurs conformes à la foi dans tout le monde catholique : tout ce qui, de quelque manière, concerne ce domaine relève donc de sa compétence"
L'opposition de Joseph Ratzinger à la théologie de la libération repose sur le fait que, pour lui, elle est « fondamentalement une herméneutique » et « semble procéder d’une fin foncière de non-recevoir opposée à la modernité » dans une attitude qui, selon Juan Luis Segundo, lui-même figure importante de la théologie de la libération, met en cause « toute l’histoire de la théologie de ces derniers temps, celle de la période post-conciliaire ».
Le Cardinal Ratzinger convoqua le 4 septembre 1984 le théologien de la libération Leonardo Boff, suite à la parution de son livre qui critique l'Église, la considérant comme trop hiérarchisé et comme ayant « passé un pacte colonial avec les classes dirigeantes ».
L'année suivante le cardinal publie un mandement sévère critiquant les graves déviation théologiques d'une partie de la théologie de la libération.
Celle ci est accusé de trahir la cause des pauvres et de situer le mal exclusivement dans les structures économiques, sociales et politiques, de confondre la pauvreté évangélique avec le prolétariat de Marx
Il critique la conception d'une Église du peuple qui entre dans une logique de classe, et qui porte le danger de mener à une société totalitaire. En 1986 il publie une note affirmant les aspects positifs de la théologie de la libération.
- De nombreux théologiens catholiques de grand renom ont ainsi été condamnés, comme Hans Küng , Edward Schillebeeckx, Charles Curran , Roger Haight , Andrew Fox, Eugen Drewermann , Tissa Balasuriya o.m.i. , Josef Imbach , et une grande partie des théologiens de la libération comme Leonardo Boff et Jon Sobrino
Une de ses dernières décisions à cette fonction sera de congédier Thomas J. Reese , le rédacteur en chef de la revue jésuite américaine America considérée comme progressiste, en délicatesse avec la Congrégation depuis plusieurs années.
Aujourd'hui face aux tourments que l'Église Catholique le Pape Benoit XVI affronte avec la plus grande dignité les manquements des Prêtes dans l'accomplissement de leur Sacerdoce
Aucun catholique ne peut accepter la pédophilie, la confiance que mous mettons dans les prêtres en leur confiant nos enfants ne doit pas être trahie
La trahison de cette confiance est un crime envers nos enfants et elle est un crime contre l'Église Catholique et ce crime jette l'opprobre sur tous les prêtres
Ps 69:8- C'est pour toi que je souffre l'insulte, que la honte me couvre le visage,
Le silence, des prêtes, et de la plupart du clergé de l'Église catholique sur ces affaires de pédophilies est lourd à porter pour toutes celles et tous ceux qui sont imprégnés de la foi dans l'Evangile du Christ et nous avons du mal à nous reconnaître dans ce monde qui se tait comme un premier coupable de tels actes
Ces prêtes et autres pédophiles trahissent leur vocation de prêtes, leur vocation d'être humain, ils trahissent leur voeux, et renient les lois de la création de Dieu
Ils n'ont plus le droit de représenter l'Église et de porter la parole du Christ
Rarement et trop rarement nous entendons des homélies ou de sermons qui viennent soutenir l'action de notre Pape Benoit XVI lorsqu'il prend sur lui la honte des fauteurs
Il est temps que le message d'amour fraternel donné par notre Pape Benoit XVI soit relayé dans toutes les Églises du monde
- SANTIAGO DU CHILI (NOVOpress) – Le cardinal secrétaire d’État Tarcisio Berton numéro deux du Vatican, récuse le lien entre les cas récents de pédophilie de la part du clergé et le célibat des prêtres. « Cette pathologie touche toutes les catégories de gens, et les prêtres à un moindre degré si l’on regarde les pourcentages », a rappelé le prélat catholique
De telle intervention sont beaucoup trop rares et décriées par la presse, cette presse qui condamne en permanence l'Église catholique au non d'un laïcisation et d'un athéisme qui ne mène nul part et qui a montré ses limites dans l'éducation national
Car personne ne peut nier que l'enseignement privé (en grande majorité catholique) par son action mobilisatrice contre les fléaux de la vie moderne fait mieux que l'autre
Ce silence pourrait à la longue être porteur de germes de la rupture entre le clergé et les fidèlesCar personne ne peut nier que l'enseignement privé (en grande majorité catholique) par son action mobilisatrice contre les fléaux de la vie moderne fait mieux que l'autre
Les catholiques doivent t-il se replier sur eux mêmes ?