dimanche 30 octobre 2011

Evangile du Lundi 31 Octobre 2011;

La vérité du don de soi-même nous apprends la plus belle des relations sociales.

                                       
Saint Luc 14.12 - 14
Lc 14:12- Puis il disait à celui qui l'avait invité : " Lorsque tu donnes un déjeuner ou un dîner, ne convie ni tes amis, ni tes frères, ni tes parents, ni de riches voisins, de peur qu'eux aussi ne t'invitent à leur tour et qu'on ne te rende la pareille.
Lc 14:13- Mais lorsque tu donnes un festin, invite des pauvres, des estropiés, des boiteux, des aveugles ;
Lc 14:14- heureux seras-tu alors de ce qu'ils n'ont pas de quoi te le rendre ! Car cela te sera rendu lors de la résurrection des justes. "

Le maître mot de notre avenir éternel est la charité elle même étant amour
1Co 13:1-Quand je parlerais les langues des hommes et des anges, si je n'ai pas la charité, je ne suis plus qu'airain qui sonne ou cymbale qui retentit.

Tout l'amour que nous devons distribuer de façon la plus désintéresser nous est enseigner dans ce chapitre 13
1Co 13:2-Quand j'aurais le don de prophétie et que je connaîtrais tous les mystères et toute la science, quand j'aurais la plénitude de la foi, une foi à transporter des montagnes, si je n'ai pas la charité, je ne suis rien.
1Co 13:3-Quand je distribuerais tous mes biens en aumônes, quand je livrerais mon corps aux flammes, si je n'ai pas la charité, cela ne me sert de rien.
1Co 13:4-La charité est longanime ; la charité est serviable ; elle n'est pas envieuse ; la charité ne fanfaronne pas, ne se gonfle pas ;
1Co 13:5-elle ne fait rien d'inconvenant, ne cherche pas son intérêt, ne s'irrite pas, ne tient pas compte du mal ;
1Co 13:6-elle ne se réjouit pas de l'injustice, mais elle met sa joie dans la vérité.
1Co 13:7-Elle excuse tout, croit tout, espère tout, supporte tout.
1Co 13:8-La charité ne passe jamais. Les prophéties ? elles disparaîtront. Les langues ? elles se tairont. La science ? elle disparaîtra.
1Co 13:9-Car partielle est notre science, partielle aussi notre prophétie.
1Co 13:10-Mais quand viendra ce qui est parfait, ce qui est partiel disparaîtra.
1Co 13:11-Lorsque j'étais enfant, je parlais en enfant, je pensais en enfant, je raisonnais en enfant ; une fois devenu homme, j'ai fait disparaître ce qui était de l'enfant.
1Co 13:12-Car nous voyons, à présent, dans un miroir, en énigme, mais alors ce sera face à face. A présent, je connais d'une manière partielle ; mais alors je connaîtrai comme je suis connu.
1Co 13:13-Maintenant donc demeurent foi, espérance, charité, ces trois choses, mais la plus grande d'entre elles, c'est la charité.

La vérité du don nous apprends la plus belle des relations sociales.

Jésus dont la réputation grandit est invité à partager un repas, mais pourquoi cet homme invite-il Jésus: Pour devenir un de ses disciples ou pour gagner la considération d'un homme et plus encore celle de son voisinage . 

Cet invitation est-elle un don ou une recherche à la reconnaissance ?.

Jésus nous invite lui à une autre banquet: celui de sortir de la tradition pour innover dans l'amour.

"heureux seras-tu alors de ce qu'ils n'ont pas de quoi te le rendre ! Car cela te sera rendu lors de la résurrection des justes. "

Comme le sermon sur la Montagne ou dans celui de la plaine, Jésus nous enseigne une nouvelle béatitude, celle qui porte le bonheur et la joie vers les cieux

Pour rencontrer Jésus en servant son prochain  nous sommes invités a faire don de la gratuité de nous même 
Notre comportement peut fermer ou ouvrir notre coeur, en regard notre prochain non pas comme nos yeux le voit mais en regardant spirituellement comme un enfant de Dieu nous découvrons en lui le sens de l'amour que lui nous donne

Samain ou Samhain est la fête religieuse qui célèbre le début de la saison « sombre » de l'année celtique (pour les Celtes).

Dans la mythologie celtique irlandaise, Samain ou Samhain est la fête religieuse qui célèbre le début de la saison « sombre » de l'année celtique (pour les Celtes).
L'année étant composée de deux saisons : une saison sombre et une saison claire.
C'est la fête de la transition - le passage d'une année à l'autre - et d'ouverture vers l'Autre Monde, celui des Dieux.
Elle est mentionnée dans de nombreux récits épiques irlandais car, sa définition, elle est propice aux évènements magiques et mythiques.
Son importance chez les Celtes est indéniable, puisque nous la retouvons en Gaule sous la mention Tri nox Samoni (les trois nuits de Samain), durant le mois de Samonios (approximativement le mois de novembre), sur le Calendrier de Coligny.

Le changement de date intervient au coucher du soleil.
Les mois sont divisés en deux quinzaines et à chaque jour correspond un trou, ou l'on place une goupille pour indiquer la date.
 
C'est un calendrier luni-solaire qui présente 5 années de 12 mois de 29 ou 30 jours.
Le jour gaulois se compose d?une nuit suivie d'une journée, cette durée se nomme « latis » (pl. « lates »).
Il faut ajouter deux mois supplémentaires pour le faire coïncider avec le calendrier solaire , à la fin d'une période de 30 ans, période qui correspond à un « siècle » celtique.
Le mot « Atenoux » semble désigner la pleine lune, « matu » et « anmatu » indiquent les périodes fastes et les jours néfastes.
 
Les douze mois avec leur durée et leur attribut sont :
Samonios (30 jours, matu), Dumanios (29 jours, anmatu), Riuros (30 jours, matu), Anagantios (29 jours, anmatu), Ogroniv (30 jours, matu), Cutios (30 jours, matu), Giamonios (29 jours, anmatu), Simivi Sonnios (30 jours, matu), Equos (30 jours, anmatu), Elembius (29 jours, anmatu), Aedrinnis (30 jours, matu), Cantlos (29 jours, anmatu),
auxquels il faut ajouter les deux mois supplémentaires :
Ciallos (entre Cutios et Giamonios, 30 jours, matu)
Quimon (entre Cantlos et Samonios, 30 jours, matu).

La fête de Samain marque le début de l'année celtique, approximativement le 1er novembre.
La fête calendaire
Les moines irlandais qui ont mis par écrit les coutumes celtiques, à partir du VIIIe siècle, ont précisé que le jour de Samain est (selon notre calendrier moderne) le 1er novembre .
 
La fête elle-même dure en fait une semaine pleine, trois jours avant, et trois jours après.
Pour les Celtes, cette période est entre parenthèses dans l'année :
elle n'appartient ni à celle qui s'achève ni à celle qui va commencer

C'est une durée autonome, hors du temps.

C'est le passage de la saison claire à la saison sombre, qui marque une rupture dans la vie quotidienne : la fin des conquêtes et des rafles pour les guerriers et la fin des travaux agraires pour les agriculteurs-éleveurs, par exemple.
La fête religieuse
Le nom de Samain signifie « réunion », c'est une fête obligatoire de toute la société celtique qui donne lieu à des rites druidiques, des assemblées, des beuveries et des banquets rituels; son caractère est religieux et la place sous l'autorité de la classe sacerdotale des druides et la présidence du roi, toute absence est punie de mort.

Il faut souligner que, selon l'idéologie tripartite des indo-européens définie par Georges Dumézil
Cette assemblée religieuse et sociale a progressivement disparu avec la christianisation, mais reste attesté jusqu'au XIIe siècle dans la littérature médiévale irlandaise.

La notion de passage se retrouve aussi à ce moment, entre le monde des humains et l'Autre Monde résidence des Dieux le Sidh ou Sid est une graphie originale du mot irlandais sí, qui désigne l'Autre Monde dans la mythologie celtique.

On a relaté l'aventure de héros, ou d'hommes exceptionnels, qui se rendent dans le Sidh (généralement à l'invitation d'une Bansidh ), et y passent quelques agréables heures.

Le temps des Dieux n'étant pas le même, leur séjour est, en fait, de plusieurs siècles et, quand ils reviennent chez eux, ils ne peuvent vivre puisqu'ils sont morts depuis longtemps.