En marchant, pour ma part, en solitaire, dans un pèlerinage, nous avons l'occasion de voyager à l'intérieur de nous-même.
Long est ce voyage, il repart de l'enfance, passe par l'adolescence, devient jeune homme et au fur et à mesure mûrit dans l'âge.
C'est dans et avec cette maturité de l'âge que nous voyageons.
Ce n'est pas un voyage linéaire, mais un voyage en cascade, de saut en saut , allant et venant de l'arrière au renouveau et du renouveau à l'ancien.
Tout défile, mais pas à pas, au gré du coeur, au gré des vicissitudes de la marche, au gré du courage, au gré du renoncement, au gré de l'ardeur d'aller et d'aller de l'avant.
Les peines existent mais les joies sont plus fortes et plus belles, tel le soleil et la pluie nous préférons le soleil, la pluie n'est que passagère .
La joie est l'exaltation, la peine part dans l'oubli.
La rencontre de soi-même exalte le coeur, confirme l'âme dans la foi, la recherche de soi-même est une nouvelle porte pour l'avenir.
Il n'y a point d'oubli, juste un petit temps écarté.
Il n'y a point de rejet, juste un petit moment de rejet.
Il n'y a point d'abandon , juste un petit temps de réflexion.
Mais il y a la vérité de soi-même et de la vie vécue avec le regard et l'amour de Dieu Protecteur.
Mais fin il n'y a pas car tout est continuité de vie
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