SIXIÈME STATION
Véronique essuie le visage de Jésus
Véronique ou Bérénice est un personnage de la tradition chrétienne, dont la légende s'est développée entre le VIIème siècle et le VIII ème Dans sa version la plus connue, il s'agit d'une femme pieuse de Jérusalem qui, poussée par la compassion lorsque Jésus portait sa croix lui a donné son voile pour qu'il pût essuyer son front.
Jésus accepta et, après s'en être servi, le lui rendit avec l'image de son visage qui s'y était miraculeusement imprimée. L'iconographie chrétienne représente traditionnellement Véronique tenant un tissu où s'est imprimé le visage de Jésus.
Cet épisode n'apparaît pas dans le Nouveau Testament mais à partir du IV ème siècle le nom de Bérénice (« Βερενίκη» Berenikê, mot macédonien signifiant « qui porte la victoire latinisé « Véronique », est donné à une femme anonyme guérie miraculeusement par Jésus dans les Evangiles synoptiques
Cette femme est un peu comme la femme pécheresse qui après avoir versé de l'huile parfumée sur les pieds de Jésus les essuya avec ses cheveux
Mt 26:10-Jésus s'en aperçut et leur dit : " Pourquoi tracassez-vous cette femme ? C'est vraiment une "bonne œuvre" qu'elle a accomplie pour moi.
Mt 26:11-Les pauvres, en effet, vous les aurez toujours avec vous, mais moi, vous ne m'aurez pas toujours.
Mt 26:12-Si elle a répandu ce parfum sur mon corps, c'est pour m'ensevelir qu'elle l'a fait
Jésus donne à cette femme l'image qu'il nous transmet à tous, l'image d'un visage d'amour et de compassion
A l'image de Véronique essuyons le visage de la pauvreté de la déchéance des oubliés, des rejetés, des exclus de ce monde qui nous croisent chaque jour
Un acte d'amour ne passe pas, car il est unique et est destiné à une unique personne en un unique instant
Ph 2:7-Mais il s'anéantit lui-même, prenant condition d'esclave, et devenant semblable aux hommes. S'étant comporté comme un homme,
Ph 2:8-il s'humilia plus encore, obéissant jusqu'à la mort, et à la mort sur une croix !
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