lundi 10 mai 2010

Evangile du Mardi 11 Mai 2010; "Mais maintenant je m'en vais"

Jean 16. 5 - 11
Jn 16:5- Mais maintenant je m'en vais vers celui qui m'a envoyé et aucun de vous ne me demande : "Où vas-tu ?"
Jn 16:6- Mais parce que je vous ai dit cela, la tristesse remplit vos cœurs.
Jn 16:7- Cependant je vous dis la vérité : c'est votre intérêt que je parte ; car si je ne pars pas, le Paraclet ne viendra pas vers vous ; mais si je pars, je vous l'enverrai.
Jn 16:8- Et lui, une fois venu, il établira la culpabilité du monde en fait de péché, en fait de justice et en fait de jugement :
Jn 16:9- de péché, parce qu'ils ne croient pas en moi ;
Jn 16:10- de justice, parce que je vais vers le Père et que vous ne me verrez plus ;
Jn 16:11- de jugement, parce que le Prince de ce monde est jugé.
Un Ami, un Maître, un Confident, un Frère s'en va, il a annoncé son départ: aucun ne vous ne demande "Où vas-tu ?" ; quelle tristesse pour celui qui va partir et aussi quelle tristesse pour celui qui part, la tristesse envahit tout le monde et tous ont le coeur triste 
Mais pourtant cette question avait déjà été posé à Jésus
Pierre
 « Seigneur où vas-tu ? » (Jn 13,36) et Thomas avait même renchéri : « Seigneur nous ne savons même pas où tu vas, comment en connaîtrions-nous le chemin ? (Jn 14,5) ».
Mais en ce jour très particulier où le départ est imminent, Jésus s'adresse à ses disciples pour les rassurer, il part mais là où il va ses disciples pourront toujours s'adresser à lui, il leur enverra le Paraclet, celui-ci sera en eux comme il est en Jésus
Jésus dit: "Mais maintenant je m'en vais" c'est un nouveau rappel pour éveiller en ses disciples toute la voie du désir du savoir
Jésus veut faire comprendre à ses disciples que son départ n'est pas un abandon mais bien au contraire, ce départ est le début d'une nouvelle relation toute aussi intime, fraternelle, amicale, le Maître s'en va mais il n'abandonne pas
Ce départ montrera à ses disciples que ce n'est que dans l'Esprit qu'il pourront voir la véritable intelligence du mystère de l'incarnation du verbe qui est venu, c'est fait chair, a vécu la condition des hommes et est mort sur la Croix pour leur rédemption

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