Lorsque autrefois un jeune homme juif désiraient marier une jeune fille en particulier, c’était la coutume pour le père du futur époux, premièrement de rencontrer le père de la future mariée pour la demande en mariage.
Les deux hommes discutaient de la possibilité de l'union incluant le montant de la dot offerte par le fiancé à la future fiancée.
Les deux hommes discutaient de la possibilité de l'union incluant le montant de la dot offerte par le fiancé à la future fiancée.
Si le père de la fille était d’accord sur le prix suggéré, les deux hommes scellaient l’accord en buvant une coupe de vin.
Alors, la fiancée potentielle entrait dans la pièce, après quoi le futur époux lui proclamait son amour et lui demandait de devenir sa fiancée. Si la jeune femme désirait devenir son épouse, elle acceptait sa proposition à ce moment-là.
La validation de l’accord intervenait dans le couple sur la présentation d’un cadeau par le fiancé. Ceci constituait en soit un engagement final.
Il l’offrait en présence de deux témoins, les deux pères.
Comme il donnait le cadeau, généralement un anneau, il disait à sa future épouse: "VOIE! Tu es consacré à moi avec cet anneau, en accord avec la loi de Moïse et d’Israël."
Cela signifiait que les deux personnes étaient engagées l’une envers l’autre, autant qu’un couple déjà marié.
La seule partie du mariage non complétée était la cérémonie du HUPPAH, suivit de leur union physique.
Les fiançailles étaient considérées tellement engageantes que la seule façon de la briser était un acte de divorce. (James M. Freeman, Manners and Customs of the Bible (Plaainfield, New Jersey:Logos, 1972), p. 330.)
Finalement, cette première partie d’une cérémonie à deux volets était conclue par un toast avec une coupe de vin. Toute cette cérémonie était appelée SHIDDUKHIN qui signifie: "l’engagement".
Alors le fiancé quittait, non sans avoir au préalable fait à sa fiancée la promesse de construire une demeure pour elle et de revenir compléter la cérémonie du mariage. Il prenait normalement un an pour préparer une nouvelle demeure, laquelle consistait souvent en un agrandissement de la maison de son père.
(Référence: Encyclopedia Judaica vol.11., op. cit. p. 1031)
Les arrangements concernant les modalités du mariage étaient faits à ce moment . Un contrat écrit précisait la date, la place et l’envergure du mariage, aussi bien que l’enregistrement de la dot ainsi que les termes du maintien du mariage. Ce document relié, appelé KETUBAH restait en possession de la fiancée jusqu’à la consommation du mariage.
(Référence: Encyclopedia Judaica (Jerusalem: Keter Publishing House 1972), vol.11.,p. 1031.)
On s’attendait à ce que la fiancée demeure fidèle à son futur époux pendant qu’elle se préparerait elle-même ainsi que son trousseau.
La future épouse vivait pour le jour du retour de son fiancé qui serait annoncé par des cris des membres de la fête du mariage.
Le retour éminent du fiancé devait influencer continuellement le comportement de la fiancée pendant la période intérimaire, et donc l'obliger à une fidélité exclusive et totale.
Le mariage juif typique avait lieu le soir dès qu’un invité au mariage voyait les torches bouger, signalant l’approche du fiancé.
L’écho de leurs cris résonnait à travers les rues: "le fiancé arrive!" ("s’en vient")
L’écho de leurs cris résonnait à travers les rues: "le fiancé arrive!" ("s’en vient")
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire