vendredi 15 avril 2011

Evangile du Samedi 16 Avril 2011;

Saint Jean 11. 45 - 57
Quand Lazare fut sorti du tombeau, les nombreux Juifs qui étaient venus entourer Marie sa sœur
Jn 11:45-Beaucoup d'entre les Juifs qui étaient venus auprès de Marie et avaient vu ce qu'il avait fait, crurent en lui.
Jn 11:46-Mais certains s'en furent trouver les Pharisiens et leur dirent ce qu'avait fait Jésus.
Jn 11:47-Les grands prêtres et  les Pharisiens réunirent alors un conseil : " Que faisons-nous ? disaient-ils, cet homme fait beaucoup de signes.
Jn 11:48-Si nous le laissons ainsi tous croiront en lui, et les Romains viendront et ils supprimeront notre Lieu Saint et notre nation. "
Jn 11:49-Mais l'un d'entre eux, Caïphe, étant grand prêtre cette année-là, leur dit : " Vous n'y entendez rien.
Jn 11:50-Vous ne songez même pas qu'il est de votre intérêt qu'un seul homme meure pour le peuple et que la nation ne périsse pas tout entière. "
Jn 11:51-Or cela, il ne le dit pas de lui-même ; mais, étant grand prêtre cette année-là, il prophétisa que Jésus allait mourir pour la nation -
Jn 11:52-et non pas pour la nation seulement, mais encore afin de rassembler dans l'unité les enfants de Dieu dispersés.
Jn 11:53-Dès ce jour-là donc, ils résolurent de le tuer.
Jn 11:54-Aussi Jésus cessa de circuler en public parmi les Juifs ; il se retira dans la région voisine du désert, dans une ville appelée Éphraïm, et il y séjournait avec ses disciples.
Jn 11:55-Or la Pâque des Juifs était proche et beaucoup de gens montèrent de la campagne à Jérusalem, avant la Pâque, pour se purifier.
Jn 11:56-Ils cherchaient Jésus et se disaient les uns aux autres, en se tenant dans le Temple : " Qu'en pensez-vous ? qu'il ne viendra pas à la fête ? "
Jn 11:57-Les grands prêtres et les Pharisiens avaient donné des ordres : si quelqu'un savait où il était, il devait l'indiquer, afin qu'on le saisît.
Ne déranger pas le monde, il est dans sa somnolence pour mieux oublier son avenir
C'est ainsi que l'homme veut vivre espérant ne jamais quitter cette terre car pour lui l'inconnu devient la mort et la mort qu'il ne saurait connaître avant de l'avoir goûter à un goût amer

Les grands Prêtres et les les Pharisiens sont attachés à la vie de tous les jours, l'occupation romaine si elle n'est pas la bien venue et ne dérange pas trop ceux-ci qui s'en sont accommodés; pourvu que leur position sociale soit reconnue
Pâques approche Caïphe, prend la décision d'en finir
Caïphe,  veut que cette décision soit mise à exécution avant la Pâque il ne veut surtout pas que les foules immenses des pèlerins juifs de la diaspora, venues de tous les horizons pour la célébration de la grande fête n'entendent son enseignement , il ne veut pas que les foules voient ses miracles et voient en lui le Messie !
IL faut donc trouver Jésus , l'arrêter pour qu'il se taise et le faire disparaître définitivement avant l'arrivée de ces foules

Cependant, ils sont de plus en plus nombreux à croire en lui et à le suivre
Ce sont les 12 apôtres, les disciples 
Jn 8:30-Comme il disait cela, beaucoup crurent en lui.  
Les saintes femmes 
Lc 8:3-Jeanne, femme de Chouza, intendant d'Hérode, Suzanne et plusieurs autres, qui les assistaient de leurs biens
Ses amis Marthe, Marie, Lazare qui vient d'être ressuscité par Jésu et tant d'autre encore 
Jn 12:1-Six jours avant la Pâque, Jésus vint à Béthanie, où était Lazare, que Jésus avait ressuscité d'entre les morts.
Jn 12:2-On lui fit là un repas. Marthe servait. Lazare était l'un des convives.
Jn 12:3-Alors Marie, prenant une livre d'un parfum de nard pur, de grand prix, oignit les pieds de Jésus et les essuya avec ses cheveux ; et la maison s'emplit de la senteur du parfum.
Jn 12:4-Mais Judas l'Iscariote, l'un des disciples, celui qui allait le livrer, dit :
Jn 12:5-" Pourquoi ce parfum n'a-t-il pas été vendu trois cents deniers qu'on aurait donnés à des pauvres ? "
Jn 12:6-Mais il dit cela non par souci des pauvres, mais parce qu'il était voleur et que, tenant la bourse, il dérobait ce qu'on y mettait.
Jn 12:7-Jésus dit alors : " Laisse-la : c'est pour le jour de ma sépulture qu'elle devait garder ce parfum.
Jn 12:8-Les pauvres, en effet, vous les aurez toujours avec vous ; mais moi, vous ne m'aurez pas toujours. "

L'amour de la verité est parfois difficile à comprendre et à cerner car le plus grand est celui qui ne se voit pas de l'exterieur mais est bien en l'interieur des femmes et des hommes

Azyme, Pessa'h, Séder

C'est un pain que les Juifs font cuire durant la fête de Pessa'h (Pâque juive), en mémoire de ce que leurs ancêtres, au moment de quitter l'Égypte et dans leur hâte à quitter ce pays où ils étaient retenus en esclavage firent un repas avec du pain sans levain. Le repas rituel pris au cours des deux premiers soirs de cette fête s'appelle Séder
  • Pessa'h (hébreu פֶּסַח, Pessa'h, latin : Pascha « Pâque ») est le nom de l'une des trois fêtes de pèlerinage du judaïsme prescrites par la Bible (bien qu'elle désigne uniquement à l'origine une cérémonie sacrificielle), au cours de laquelle on célèbre l'Exode et le début du cycle agricole annuel.
  • Elle commence le 14 nissan (qui correspond, selon les années, à la fin du mois de mars ou au mois d'avril dans le calendrier grégorien) et dure sept jours (six en terre d'Israël et dans le judaïsme réformé ) dont seuls les premiers sont totalement fériés. Elle inaugure en outre le décompte du 'omer au terme duquel est célébrée la fête de Chavouot.

  • Le séder (hébreu : סדר « ordre ») est un rituel hautement symbolique propre à la fête de Pessa'h , visant à faire revivre à ses participants, en particulier les enfants, l'accession soudaine à la liberté après les années d'esclavage
  • Célébré le soir du 14 nissan en terre d'Israël , les soirs du 14 et du 15 nissan en dehors de celle-ci en raison du second jour férié des communautés diasporiques , il résulte d'une élaboration continue pluriséculaire. Son noyau remonte en effet à la Mishna et semble démontrer des influences gréco-romaines ; il a ensuite été enrobé de diverses coutumes babyloniennes au cours de la période des amoraïm et des gueonim, a fait l'objet de diverses codifications au cours du Moyen Âge et a été enrichi de nombreux chants vers le XVIe siècle. 
  • Il a enfin connu diverses réinterprétations récentes, sionistes et communistes.
La confection du pain azyme chez les Juifs suit des règles très strictes et particulière, concernant l'absence de levain : Entre le mélange de la farine et de l'eau et la cuisson, il ne doit pas se passer plus de 17 minutes, de manière à ce qu'aucun levain ne se développe dans la pâte.
Un pain azyme "chamour" ("surveillé" de plus près, appelé matsah chemoura) utilisé par les Juifs les plus orthodoxes pendant la fête de Pessah ou pendant le Séder, est appelé ainsi car il est encore plus surveillé, avant même la récolte.