samedi 16 mars 2013

Evangile du Dimanche 17 Mars 2013;

Saint Jean 8. 1 - 11
Jn 8:1-Quant à Jésus, il alla au mont des Oliviers.
 
Jn 8:2- Mais, dès l'aurore, de nouveau il fut là dans le Temple, et tout le peuple venait à lui, et s'étant assis il les enseignait.
 
Jn 8:3- Or les scribes et les Pharisiens amènent une femme surprise en adultère et, la plaçant au milieu,
 
Jn 8:4- ils disent à Jésus : " Maître, cette femme a été surprise en flagrant délit d'adultère.
 
Jn 8:5- Or, dans la Loi, Moïse nous a prescrit de lapider ces femmes-là. Toi donc, que dis-tu ? "
 
Jn 8:6- Ils disaient cela pour le mettre à l'épreuve, afin d'avoir matière à l'accuser. Mais Jésus, se baissant, se mit à écrire avec son doigt sur le sol.
 
Jn 8:7- Comme ils persistaient à l'interroger, il se redressa et leur dit : " Que celui d'entre vous qui est sans péché lui jette le premier une pierre ! "
 
Jn 8:8- Et se baissant de nouveau, il écrivait sur le sol.
 
Jn 8:9- Mais eux, entendant cela, s'en allèrent un à un, à commencer par les plus vieux ; et il fut laissé seul, avec la femme toujours là au milieu.
 
Jn 8:10- Alors, se redressant, Jésus lui dit : " Femme, où sont-ils ? Personne ne t'a condamnée ? "
 
Jn 8:11- Elle dit : " Personne, Seigneur. " Alors Jésus dit : " Moi non plus, je ne te condamne pas. Va, désormais ne pèche plus.
 
Les scribes et les pharisiens commettent là un dénie de témoignage
 
En amenant la femme devant Jésus, ils commettent un grave péché, celui de l'injustice
 
Dans ce passage de l'évangile, Saint Jean ne nous relate pas ce que Jésus a écrit sur le sol
Mais que dit la loi de Moïse
 
Dt 22:22-Si l'on prend sur le fait un homme couchant avec une femme mariée, tous deux mourront : l'homme qui a couché avec la femme et la femme elle-même. Tu feras disparaître d'Israël le mal.

Lv 20:10-L'homme qui commet l'adultère avec la femme de son prochain devra mourir, lui et sa complice.
 
Si donc il y a eut flagrant délit la femme n'était pas seul où est passé l'homme ?
Dans ce paysage d'homme, la femme avait très peu d'importance et c'est sur elle que la faute est rejetée

Mais avant tout c'est le procès de Jésus auquel s'attache les Scribes et les Pharisiens

Ces hommes cherche un motif pour le condamner mais tout à coup la réponse de Jésus désoriente ce monde"

Que celui d'entre vous qui est sans péché lui jette le premier une pierre ! "
 
Le procès se déplace, les accusateurs devient les accusés

En écrivant sur le sol, Jésus commence à inscrire la nouvelle loi, celle de l'amour et de la compassion pour son prochain

D’une façon inattendue, Jésus se baisse, son regard se baisse, et il se met à écrire sur le sol. Il est question de vie ou de mort et Jésus prend son temps.

Il ne se presse pas pour répondre.
Que cherche-t-il ?
Que veut-il faire comprendre par son silence ?
Comment va-t-il se sortir de l’emprise de cette loi ?
 
Les commentateurs ont fait de nombreuses hypothèses sur ce geste de Jésus écrivant sur le sol. Celle que je privilégie, c’est qu’il est en lien avec la loi.
 
Écrire, c’est le travail de ceux qui recopient la loi, - la Thora – pour la transmettre.
Mais ce n’est plus une loi écrite sur de la pierre, c’est un écrit de sable.
 
Ce qui sera écrit disparaîtra.
 
Le Groupe des Scribes et des pharisiens insistent : "toi, qu'en dis-tu"
Le geste de Jésus témoigne de la vie, sur quelque chose qui va s’effacer. Il est par son geste, écriture vivante face à des lettres de pierre.
Jésus doit répondre.on l'attend mais il ne se laisse pas écraser par ceux qui sont les tenants de la loi, il donne du temps et prend de l'espace pour répondre , il se met lui même au travers de la loi et de ceux qui veulent la faire respecter .
 
Il met l'humain en face de la loi , lui même, portant l'universalité de l'humanité.
Il résiste avec un autre temps et un autre espace: celui de Dieu
 
Lorsqu'il se baisse il se met en contact avec lui même pour ne pas se laisser posséder
 
Mais il est en même temps en contact avec celui qui lui garantit son humanité, Dieu, son Père
 
Il est question de vie ou de mort et Jésus prend son temps

Pelerin marchant dans l’univers de Dieu

Marchant dans l’univers de Dieu
Oubliant la vie de ce monde
Rêvant d’un monde de bonheur
Recherchant un monde de Justice
J’errais au gré des chemins et des sentiers
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La vie de Dieu était Douce
Sa lumière guidait mon chemin
Sa voix m’encourageait à poursuivre
La douceur de son amour m’accompagnait
J’étais seul avec Dieu
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Le reflet de son amour rejaillissait dans l’eau de la rivière
La plénitude de son calme errait en moi
J’étais dans la grâce de Dieu
Celle qui accompagne le solitaire sur les pas de Jésus
Tout en moi était sérénité de vie
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Ainsi j’oubliais le monde des hommes
Je rentrais dans un autre monde
A la recherche du monde de Dieu
J’aurais aimé qu’il fût pleinement en moi
Alors, je me disais pèlerin: continues ta marche

Evangile du Samedi 16 Mars 2013;

Saint Jean 7. 40 - 53
 
Jn 7:40- Dans la foule, plusieurs, qui avaient entendu ces paroles, disaient : " C'est vraiment lui le prophète ! "
 
Jn 7:41- D'autres disaient : " C'est le Christ ! " Mais d'autres disaient : " Est-ce de la Galilée que le Christ doit venir ?
 
Jn 7:42- L'Écriture n'a-t-elle pas dit que c'est de la descendance de David et de Bethléem, le village où était David, que doit venir le Christ ? "
 
Jn 7:43- Une scission se produisit donc dans la foule, à cause de lui.
 
Jn 7:44- Certains d'entre eux voulaient le saisir, mais personne ne porta la main sur lui.
 
Jn 7:45- Les gardes revinrent donc trouver les grands prêtres et les .Pharisiens Ceux-ci leur dirent : " Pourquoi ne l'avez-vous pas amené ? "
 
Jn 7:46- Les gardes répondirent : " Jamais homme n'a parlé comme cela ! "
 
Jn 7:47- Les Pharisiens répliquèrent : " Vous aussi, vous êtes-vous laissé égarer ?
 
Jn 7:48- Est-il un des notables qui ait cru en lui ? ou un des Pharisiens ?
 
Jn 7:49- Mais cette foule qui ne connaît pas la Loi, ce sont des maudits ! "
 
Jn 7:50- Nicodème, l'un d'entre eux, celui qui était venu trouver Jésus précédemment, leur dit :
Jn 7:51- " Notre Loi juge-t-elle un homme sans d'abord l'entendre et savoir ce qu'il fait ! "
 
Jn 7:52- Ils lui répondirent : " Es-tu de la Galilée, toi aussi ? Étudie ! Tu verras que ce n'est pas de la Galilée que surgit le prophète. "
 
Jn 7:53- Et ils s'en allèrent chacun chez soi.

Ce passage d’évangile nous invite à Jérusalem, au temple, pendant la fête des tentes, tandis que Jésus discute avec ses opposants au sujet de sa mission.
 
La foule s'interroge sur Jésus; cet homme parmi nous qui est-il ?
 
Les gens sont émerveillés par les oeuvres de Jésus; mais qui est-il ; le monde s'interroge et les réponses sont diverses
 
Chacun croit connaître la vérité, cette vérité qui est parmi eux mais très peu de personnes voient en lui le fils de Dieu, le Messie
 
Comme en chacun de nous les divergences naissent et lorsque que nous ressentons le charme de l'évangile nous avons tendance à le repousser par paresse , orgueil et plus encore par la crainte du monde qui nous entoure
Mais sa parole était si pleine d’autorité, que personne n’a osé lui mettre les mains dessus. Il y avait aussi des gardes qui auraient dû l’arrêter. Mais après l’avoir entendu, ils n’en ont plus le courage.

Et aux reproches que les Pharisiens leur adressent parce qu’ils ne l’ont pas arrêté, ils répondent avec une franchise qui les irrite encore davantage : «Jamais un homme n’a parlé ainsi».
 
La parole de Dieu est forte.
Bien sûr il s’agit d’une force “faible” et pourtant elle est plus forte que les armes des hommes.
Saint Paul, pendant qu’il est lui-même enchaîné, peut écrire à Timothée
 
Sa force est celle d’offrir un amour qui ne connaît pas de confins et qui nous apprend à aimer autrui avant soi.
 
2Tm 2:9- Pour lui je souffre jusqu'à porter des chaînes comme un malfaiteur. Mais la parole de Dieu n'est pas enchaînée.
 
Une telle voix n’avait en effet jamais été entendue. Personne n’avait encore enseigné que les «heureux» véritables son les pauvres, les non-violents, les doux, les ouvriers de paix et de justice. L’évangile tout entier est jalonné de cet amour.
 
Parmi eux, seul Nicodème, qui avait rencontré longuement Jésus et parlé avec lui, a une objection à faire, face à l’aveuglement de ses collègues.
 
Mais ceux-ci ont des reproches aussi à son égard.
Leurs yeux sont définitivement aveuglés et leur cœur est désormais endurci. Ils ne se rendent même pas à l’évidence.
 
Ce n’est que par l’écoute continuelle de sa Parole, comme l’a fait Nicodème, , qu’on peut ouvrir les yeux et le cœur à ce Maître extraordinaire