jeudi 16 septembre 2010

Evangile du Vendredi 17 septembre 2010

Saint Luc 8.1-3
Lc 8:1- Et il advint ensuite qu'il cheminait à travers villes et villages, prêchant et annonçant la Bonne Nouvelle du Royaume de Dieu. Les Douze étaient avec lui,
Lc 8:2- ainsi que quelques femmes qui avaient été guéries d'esprits mauvais et de maladies : Marie, appelée la Magdaléenne, de laquelle étaient sortis sept démons,
Lc 8:3- Jeanne, femme de Chouza, intendant d'Hérode, Suzanne et plusieurs autres, qui les assistaient de leurs biens.

  • Marie-Madeleine serait née en l'an 3 de notre ère et serait selon certains historiens la fille de l'archiprêtre Syrus le Yaïrite , prêtre de David

  • Son père officiait dans la synagogue de Capharnaüm . Originaire de la ville de Magdala (de l'hébreu migdal, « tour »), sur la rive occidentale du lac de Tibériade, Marie de Magdala était une femme qui, dans le Nouveau Testament est délivrée de sept démons par Jésus (Saint luc 8.2). Elle devint une de ses disciples et l'a suivi jusqu'à sa mort (Saint Marc 15.40-41).

  • Elle est également la femme la plus présente du Nouveau Testament. Elle fut le premier témoin de la Résurrection de Jésus (Saint Marc, 16.1s ; et Saint Matthieu 28.99),


  • Jeanne a été selon Luc, délivrée « d'esprits malins » ou « de maladies » par Jésus. Elle était vraisemblablement veuve de Chuza, ou alors elle suivait Jésus avec le consentement de son mari C'était en effet l'usage chez les Juifs de l'époque que les prédicateurs soient accompagnées de quelques femmes de piété, sans que cela ne fasse scandale.

  • Jeanne figure parmi les femmes qui étaient parties rejoindre le tombeau de Jésus pour embaumer son corps selon le récit qu'en fait l'évangile de Luc.

  • Ce sont aussi ces femmes qui parlèrent aux apôtres et aux autres disciples de la tombe vide et des « deux hommes aux habits resplendissants » qui leur étaient apparus.
Au temps de Jésus où le monde religieux qui l'entourait ignorait la personnalité de la femme pour la placer dans un rôle de second plan, Jésus renverse ce monde de rejet pour rétablir le monde de Dieu
Et dans ce passage de l'évangile il ne nous est pas enseigné la fécondité de la femme pour donner une postérité à l'homme mais donner une postérité à l'évangile d'amour que Jésus est venu apporter.
En palestine il y a 2000 ans, la femme était l'esclave de la vie des hommes, aujourd'hui ce monde est toujours celui de l'étouffement de la femme
Le choix du mari était exclusivement un accord entre les parents.
C'est pourquoi, on fiançait couramment les enfants très jeunes (habituellement sans demander leur accord) et lorsque la promise venait habiter dans la demeure de l'époux on ratifiait le mariage officiellement.
La personnalité de la femme était inexistante
Jésus vient remettre la femme à coté de l'homme, côte à côte
Car quoique plus beau de marcher ensemble sur les mêmes chemin, ceux qui conduisent vers un monde de renaissance

Les Douze étaient avec lui,ainsi que quelques femmes qui avaient été guérie
Les douze qui l'accompagne sont appelés à demeurer près du Maître, dans son intimité pour être enseigné à leur future activité de missionnaire de l'Église, les douze partagent la vie de Jésus.
Il leur est conféré différents pouvoirs pour accomplir les tâches que Jésus leur assigne: « la Bonne Nouvelle du règne de Dieu »
Les femmes sont elles aussi habilitées à suivre Jésus et leurs noms sont cités afin qu'elles soient vraiment présentent et que plus tard leur témoignage puisse vivifier le rôle de la Femme.
Les femmes sont présentes pour rappeler aux hommes que sans elle, ils n'existent pas
Au jour de la Pentecôte les femmes seront présentes et elles appartiennent de plein droit au noyau fondateur de l'Église du Christ.
Et n'oublions pas que les quelques femmes citées par les évangiles ne sont que le prologue d'une longue litanie de noms qui par leur amour ont construit l'Église dans l'égalité