samedi 9 février 2013

Evangile du Dimanche 10 Février 2012;

Saint Luc 5,1-11.

Lc 5:1- Or il advint, comme la foule le serrait de près et écoutait la parole de Dieu, tandis que lui se tenait sur le bord du lac de Gennésaret,
 

Lc 5:2- qu'il vit deux petites barques arrêtées sur le bord du lac ; les pêcheurs en étaient descendus et lavaient leurs filets.
 

Lc 5:3- Il monta dans l'une des barques, qui était à Simon, et pria celui-ci de s'éloigner un peu de la terre ; puis, s'étant assis, de la barque il enseignait les foules.
 

Lc 5:4- Quand il eut cessé de parler, il dit à Simon : " Avance en eau profonde, et lâchez vos filets pour la pêche. "
 

Lc 5:5- Simon répondit : " Maître, nous avons peiné toute une nuit sans rien prendre, mais sur ta parole je vais lâcher les filets. "
 

Lc 5:6- Et l'ayant fait, ils capturèrent une grande multitude de poissons, et leurs filets se rompaient.

Lc 5:7- Ils firent signe alors à leurs associés qui étaient dans l'autre barque de venir à leur aide. Ils vinrent, et l'on remplit les deux barques, au point qu'elles enfonçaient.
 

Lc 5:8- A cette vue, Simon-Pierre se jeta aux genoux de Jésus, en disant : " Éloigne-toi de moi, Seigneur, car je suis un homme pécheur ! "
 

Lc 5:9- La frayeur en effet l'avait envahi, lui et tous ceux qui étaient avec lui, à cause du coup de filet qu'ils venaient de faire ;
 

Lc 5:10- pareillement Jacques et Jean, fils de Zébédée, les compagnons de Simon. Mais Jésus dit à Simon : " Sois sans crainte ; désormais ce sont des hommes que tu prendras. "
 

Lc 5:11- Et ramenant les barques à terre, laissant tout, ils le suivirent.

Jésus nous appelle à le suivre et l'accompagner

Jr 16:16- Voici : Je vais envoyer quantité de pêcheurs oracle de Yahvé qui les pêcheront; puis j'enverrai quantité de chasseurs qui les chasseront de toute montagne, de toute colline et des creux des rochers.
 

Accompagner et suivre Jésus dans sa pêche divine des brebis égarées
 
"Éloigne-toi de moi, Seigneur, car je suis un homme pécheur ! "
Ce n'est pas ainsi que Jésus nous regarde, nous attendons passivement que Jésus vienne à nous, alors que c'est lui même qui attend que nous le cherchions. Combien de femmes et d'hommes, qui, Simon pense ne pas aller vers Jésus parce qu'ils sont pêcheurs. La rencontre d'un matin qui change une vie.

désormais ce sont des hommes que tu prendras.
Jésus monte dans la barque de Simon comme pour lui demander un petit service, Simon guidé par l'amour de son prochain, de bonne grâce accepte, un petit service ne coûte rien, la pêche a été mauvaise, mais un petit service fait toujours plaisir à celui qui le reçoit.
 
C'est à la fin d'une d'une nuit de travail pour rien.
Le hasard porte la signature de Dieu pour cette rencontre.
La conviction de Jésus lorsqu'il parle à Simon conduit celui-ci à pêcher en eau profonde, dans l'abîme de le Mer.
Simon se prête de bonne grâce au demande de ce Rabbi qu'il connaît encore trop peu.
Il si prête de bonne grâce dans un dépassement du sens humain qui le conduit vers Dieu.
 
Et lorsque Simon et ses compagnons comprennent que la pêche est miraculeuse, c'est l'éblouissement, la stupeur ; Simon voit en Jésus un envoyé de Dieu, c'est en lui l'éveille d'un inconnu.
 
" Éloigne-toi de moi, Seigneur, car je suis un homme pécheur ! "
Simon veut mettre de la distance en lui et le Seigneur, il est pécheur et se voit dans l'indignité de parler et d'être a coté de du Rabbi: l'envoyé de Dieu.
Ces paroles humbles envers celui qui vient de montre toute sa puissance.
Aussitôt Jésus répond et rassure avec des paroles d'amour.

et continue en disant
Sois sans crainte
 
Simon vient d'entrer dans la vie avec Jésus, il vient d'être appelé à devenir pêcheurs d'homme. Cette invitation à Simon est une invitation à toutes celles et tous ceux qui acceptent de devenir des disciples de Jésus.
Nous sommes appelés a ouvrir nos bras pour devenir des pêcheurs d'hommes, les accueillir dans l'amour; dans ce grand amour universel du Christ.
Cherchons ensemble cet élan d'amour qui vaincra, si nous le désirons vraiment, tous nos préjugés et notamment l'angoisse et la timidité de proclamer à notre prochain notre foi en Jésus
 
L'essentiel étant d'aller pêcher les hommes qui au plus profond de l'abîme attendent de nous que nous les ramenions vers le rivage de Jésus en tendresse et amour

Les sept jour gras; le mardi gras 12 Fév 2013


Mardi gras est une fête catholique qui marque, en apothéose, la fin de la « semaine des sept jours gras » autrefois appelés jours charnels. 

 Avant le jeûne, il est bon de se défouler ! Ainsi la semaine des sept jours gras précède les 40 jours maigres de carême !

Le Mardi gras est le dernier des jours gras, celui qui est fêté avec le plus d'éclat !
Au jeûne et à l'abstinence s'oppose alors le carnaval.

Aujourd'hui, le monde a gardé le meilleur (le carnaval) et a oublié le plus utile : le carême. 
Mais ne devrions-nous pas faire carême ? 

Au moins, nous pourrions  nous abstenir d'alcool et de pâtisseries de toutes ces aliments superflus qui souvent ne sont pas bon pour notre santé

Pourquoi ? tout simplement pour redonner au carnaval son lustre d'antan : quand on entre dans une période de privation, on fait d'autant plus la fête ! Pas de carnaval digne de ce nom sans carême !

De nombreux carnavals ont lieu le Mardi gras.

La date de Mardi gras est mobile par rapport au calendrier grégorien (calendrier usuel qui suit le mouvement du Soleil et les saisons) car elle est associée à la date de Pâques (dimanche qui suit la pleine Lune qui suit le 21 mars - equinoxe de printyemps) : elle a lieu juste avant la période de Carême c'est-à-dire 41 jours de la semaine plus 6 dimanches soit 47 jours avant Pâques.

Les festivités associées au carnaval précèdent, dans la tradition chrétienne, l'entrée dans le Carême pendant lequel le chrétien mange "maigre", en s'abstenant notamment de viande ; d'où l'étymologie du mot "carnaval" qui dérive du latin médiéval "carnelevare" signifiant "enlever, retirer la chair" (c'est-à-dire "retirer la viande" de la table, dont elle restera absente durant tout le carême).

Le Carnaval, comme beaucoup de fêtes chrétiennes, a une origine païenne.

Il remonte aux fêtes romaines des calendes de mars, qui célébraient le réveil de la nature par des rites agraires.

A cette occasion, les interdits étaient transgressés et les déguisements autorisés.
  • Les calendes (en latin archaïque : kǎlendāī, -āsōm ; en latin classique : cǎlendae, -ārum) étaient le premier jour de chaque mois dans le calendrier romain, celui de la nouvelle lune quand le calendrier suivait un cycle lunaire (années de Romulus et de Numa Pompilius)
  •  
  • Ce jour-là, les pontifes annonçaient la date des fêtes mobiles du mois suivant et les débiteurs devaient payer leurs dettes inscrites dans les calendaria, les livres de comptes.
  •  
  • Pour rendre honneur au dieu Mars et surtout pour faire correspondre le calendrier lunaire avec le cycle solaire, dix jours de fête, les calendes de Mars, sont organisées en fin d'année. Cette durée est réduite à 8 jours plus tard.

Dans le calendrier chrétien, Mardi gras est le jour qui précède le Carême, période de jeûne de 40 jours entre le mercredi des Cendres (symbolisant le retour biblique d'Adam à la poussière) et le jour de Pâques (résurrection du Christ).

Avant cette période de privation, il était de coutume de faire la fête et de manger "gras". Le Carnaval était représenté par un mannequin grotesque que l'on brûlait le mercredi des Cendres, premier jour du Carême.

Mardi gras, populairement, est aussi le jour où l'on mange les fameux "beignets de carnaval".