mercredi 11 avril 2012

Evangile du Jeudi 12 Avril 2012;

Saint Luc 24. 35 - 48
Lc 24:35- Et eux (Les disciples qui rentraient d'Emmaüs) de raconter ce qui s'était passé en chemin, et comment ils l'avaient reconnu à la fraction du pain. 
Lc 24:36- Tandis qu'ils disaient cela, lui se tint au milieu d'eux et leur dit : " Paix à vous ! " 
Lc 24:37- Saisis de frayeur et de crainte, ils pensaient voir un esprit. 
Lc 24:38- Mais il leur dit : " Pourquoi tout ce trouble, et pourquoi des doutes montent-ils en votre cœur ? 
Lc 24:39- Voyez mes mains et mes pieds ; c'est bien moi ! Palpez-moi et rendez-vous compte qu'un esprit n'a ni chair ni os, comme vous voyez que j'en ai. " 
Lc 24:40- Ayant dit cela, il leur montra ses mains et ses pieds. 
Lc 24:41- Et comme, dans leur joie, ils ne croyaient pas encore et demeuraient saisis d'étonnement, il leur dit : " Avez-vous ici quelque chose à manger ? 
Lc 24:42- Ils lui présentèrent un morceau de poisson grillé. 
Lc 24:43- Il le prit et le mangea devant eux. 
Lc 24:44- Puis il leur dit : " Telles sont bien les paroles que je vous ai dites quand j'étais encore avec vous : il faut que s'accomplisse tout ce qui est écrit de moi dans la Loi de Moïse, les Prophètes et les Psaumes. " 
Lc 24:45- Alors il leur ouvrit l'esprit à l'intelligence des Écritures, 
Lc 24:46- et il leur dit : " Ainsi est-il écrit que le Christ souffrirait et ressusciterait d'entre les morts le troisième jour, 
Lc 24:47- et qu'en son Nom le repentir en vue de la rémission des péchés serait proclamé à toutes les nations, à commencer par Jérusalem. 
Lc 24:48- De cela vous êtes témoins.
 

Il est vivant, c'est une certitude Jésus est vivant
Toute la vie terrestre de Jésus fut un grand chemin d'amour et cette amour est toujours présent pour préserver la paix des hommes

Il fallait que les prophéties s'accomplissent et que Jésus soit élevée sur la Croix, en haut du mont Golgotha tel le drapeau d'un armée vainqueurs de ses ennemis

Les disciples revenant d'Emmaüs racontent, ils sont dans la joie, il font partager leur joie, cette joie est communion pour tous les hommes

En ces jour des femmes et des hommes se sentent mal aimés, rejetés par la société qui les entoure
Les femmes et les hommes, lorsqu'ils vont cesser de vivre sur cette terre sont entourés par les leurs et c'est à se moment qu'ils peuvent dire " Ah, si j'avais qu'ils m'aiment, je me serais comporté autrement

Mis avec Jésus il n'est jamais trop, bien au contraire
Lc 24:41- Et comme, dans leur joie, ils ne croyaient pas encore et demeuraient saisis d'étonnement, il leur dit : " Avez-vous ici quelque chose à manger ?
Lc 24:42- Ils lui présentèrent un morceau de poisson grillé.
Lc 24:43- Il le prit et le mangea devant eux.


Puis aussitôt Jésus leur montra ses mains est ses pieds
Ils furent saisi de d'étonnement et de joie, mais cela ne suffisait pas
Le mystère de la résurrection est celui de l'espérance en l'éternité
Aujourd'hui nous partageons le pain de vie
C'est une communion de vie, une communion d'amour qui nous invite à grandir dans la foi
Nous sommes, les baptisés membre du corps du Christ et celui-ci est indivisible

Lc 24:44- Puis il leur dit : " Telles sont bien les paroles que je vous ai dites quand j'étais encore avec vous : il faut que s'accomplisse tout ce qui est écrit de moi dans la Loi de Moïse, les Prophètes et les Psaumes. "


Alors l'Esprit des disciples s'ouvrit à la lumières des écritures
Lc 24:46- et il leur dit : " Ainsi est-il écrit que le Christ souffrirait et ressusciterait d'entre les morts le troisième jour, 

Alors leurs Esprit s'ouvrit    aux premières paroles de Jésus " Paix à vous ! " 

Jésus donne sa paix , la paix de Dieu, celle qui est la sagesse, la sapience divine, cette paix est durable car elle n'est pas assujettie aux désirs des hommes

Seul l'Esprit Saint  donne la vérité toute entière

Le Christ est ressuscité et toute notre vie de Chrétien est faite de cette résurrection car sans elle il n'y pas de Christianisme

Le livre des Jubilés, intertestamentaire

Le livre des Jubilés, également appelé « leptogenèse » qui signifie Genèse mineure, est un écrit biblique qui n'est inclus que dans le canon éthiopien (L'Église éthiopienne orthodoxe tewahedo (amharique: የኢትዮጵያ ኦርቶዶክስ ተዋሕዶ ቤተ ክርስቲያን, Ye Ityop'ya ortodoks tewahedo béte krestiyan, ), parfois appelée Église copte d'Éthiopie, est une Église orthodoxe orientale autocéphale. Elle fait partie de l'ensemble des Églises des trois conciles (ou orthodoxes orientales) et emploie le rite guèze. Le chef de l'Église porte le titre de Patriarche et Catholicos d'Éthiopie, Itchégué du Siège de Takla Haïmanot et Archevêque d'Aksoum, et réside à Addis Abeba (titulaire actuel : Aboune Pawlos, depuis le 5 juillet 1992).mais ne l'est pas dans la Septante.
La Bibliothèque de la Pléiade (La Bibliothèque de la Pléiade est une des collections majeures de l'édition française, publiée par Gallimard.) l'a inclus dans son édition des Écrits intertestamentaires.


Ce texte prétend présenter « l'histoire de la division des jours de la Loi, des événements des années, les années-semaines, et les jubilés » tels qu'ils auraient été révélés en secret à Moïse, en plus de la Loi, lorsque celui-ci demeura sur le Mont Sinaï pendant quarante jours.


La chronologie présentée dans le livre est basée sur les multiples de 7; les jubilés sont des périodes de 49 ans, sept « semaines d'années », qui sont utilisées pour dater l'ensemble des événements racontés.

Inconnu de la tradition pharisienne, ce livre fut accepté par certains chrétiens des premiers siècles ; il fut par la suite rejeté et aucune version complète en latin ou en grec n'a survécu.


Ce livre est connu sous divers titres :
  • Livre des Jubilés,
  • Petite Genèse (parce qu’il répète ou paraphrase une grande partie de la Genèse et des passages de l’Exode),
  • Apocalypse de Moïse,
  • Testament de Moïse
  • Testament d’Adam et Eve
  • La vie grecque d’Adam et Eve


Cité par les Pères des quatrième et cinquième siècles et les écrivains byzantins des septième au douzième siècles, il est retrouvé de nos jours en Abyssinie dans un manuscrit éthiopien, il fut publié par Dillmann (1850-1851) et traduit en allemand en 1859 à partir du texte éthiopien. Le tiers de ce livre en latin du septième siècle a retrouvé dans la Bibliothèque Ambroisienne de Milan. Aujourd’hui, nous n’avons qu’une partie de ce livre, issue de traductions car le texte original était certainement en hébreu, en référence à la structure grammaticale des textes.

Les livres intertestamentaires

La période intertestamentaire désigne, selon l'exégèse (L'exégèse (exégesis (ἐξήγησις) en grec : « mener hors de ») est, en philologie, une étude approfondie et critique d'un texte) catholique, l'intervalle historique s'étendant entre la rédaction des textes canoniques de l'Ancien Testament et du Nouveau Testament.


Nous pouvons considérer que cette période s'étend sur environ quatre siècles, entre la mort de Malachie, dernier prophète vétérotestamentaire, autour du Ve siècle av. J.‑C., et la prédication de Jean le Baptiste

L'adjectif intertestamentaire s'applique en particulier à certains écrits religieux issus du judaïsme au cours de cette période, rédigés en grec ou en langue hébraïque.


Une grande partie de ces textes sont jugés apocryphes (Sont qualifiés d’apocryphe (du grec ἀπόκρυφος / apókryphos, « caché »)des écrit « dont l'authenticité n'est pas établie » ou pseudépigraphes (Certains auteurs écrivent sous un nom autre que le leur, dit « nom de plume)


Plusieurs Livres deutérocanoniques (Les livres deutérocanoniques sont les livres de la Bible que l'Église catholique et les Églises orthodoxes incluent dans l'Ancien Testament, au-delà de la Bible hébraïque). considérés comme canoniques par l'Église catholique romaine et l'Église orthodoxe ont toutefois été rédigés au cours de cette période.


Cette appellation est critiquée par certains spécialistes, d'une part parce que cette littérature s'est maintenue pendant et dans une certaine mesure après la prédication du Christ, et d'autres part parce que selon eux plusieurs livres du Tanakh, dont Daniel, Esdras/Néhémie et Chroniques, furent écrits au cours cette période dite « intertestamentaire »

Les manuscrits de la mer Morte constituent un important échantillon de littérature intertestamentaire.

Le lac de Tibériade ou mer de Galilée ou Kinneret


Le lac de Tibériade (mer de Galilée, ou Kinneret en hébreu), d'une superficie de 160 km², est un lac d'eau douce situé entièrement dans le nord-est d'Israël. L'annexion de cette région syrienne n'est pas reconnue par la communauté internationale et le lac est aujourd'hui au cœur d'éventuelles négociations de paix entre les deux pays
Situé à plus de 200 m au-dessous du niveau de la mer, il est traversé par le fleuve Jourdain. Riche en poissons, il est réputé pour ses tempêtes violentes à cause des différences de température avec les hauteurs environnantes.
  • Superficie : 166 km²
  • Longueur : 21 km
  • Largeur : 13 km
  • Périmètre : 53 km
  • Profondeur moyenne : 25,6 m
  • Temps de renouvellement : 5 ans
  • Débit annuel : 700 000 000 m³ en entrée et 500 000 000 m³ en sortie


Ce lac est appelé « lac de Tibériade » dans la Mishna, le Talmud et la Tossefta à cause de sa proximité avec la ville de Tibériade. 

On y trouve aussi « lac de Guinossar », du nom de la vallée qui est proche. Ce nom a été transmis dans les langues européennes sous la forme Génésareth

En arabe (et en français), on utilise le nom « lac de Tibériade ». 

Dans les versions grecque et latine des Évangiles, on utilise le nom « mer de Galilée ». C'est également le cas en anglais.

En hébreu, son nom est « lac de Kinneret ». Le nom Kinneret apparaît dans le livre des Nombres (parasha Massei)
Nb 34:11-La frontière descendra de Shepham vers Harbel, à l'orient de Ayîn. Descendant encore elle touchera la rive orientale de la mer de Kinnérèt. 

et dans le livre de Josué
Jos 13:27-et dans la vallée : Bet-Haram, Bet-Nimra, Sukkot, Çaphôn - le reste du royaume de Sihôn, roi de Heshbôn -, le Jourdain et le territoire allant jusqu'à l'extrémité de la mer de Kinnérèt au-delà du Jourdain, à l'orient.  »

Une explication du nom Kinneret est qu'il s'agit d'une allusion à sa forme, kinnor signifiant «lyre», d'où Kinneret « en forme de lyre ». 

Selon le Talmud, le nom du lac lui vient du fait que « ses fruits sont doux comme le son de la lyre »