mardi 24 mai 2011

Evangile du Mercredi 25 Mai 2011;

En cette vigne était égrenée de jeunes et multiples sarments qui ne se demandaient qu'à se développer, mais en eux, il manquait l'essence même du petit geste, du grain d'amour infiniment petit pour se développer.
                                                           
Saint Jean 15.1-8
Jn 15:1- " Je suis la vigne véritable et mon Père est le vigneron.
Jn 15:2- Tout sarment en moi qui ne porte pas de fruit, il l'enlève, et tout sarment qui porte du fruit, il l'émonde, pour qu'il porte encore plus de fruit.
Jn 15:3- Déjà vous êtes purs grâce à la parole que je vous ai fait entendre.
Jn 15:4- Demeurez en moi, comme moi en vous. De même que le sarment ne peut de lui-même porter du fruit s'il ne demeure pas sur la vigne, ainsi vous non plus, si vous ne demeurez pas en moi.
Jn 15:5- Je suis la vigne ; vous, les sarments. Celui qui demeure en moi, et moi en lui, celui-là porte beaucoup de fruit ; car hors de moi vous ne pouvez rien faire.
Jn 15:6- Si quelqu'un ne demeure pas en moi, il est jeté dehors comme le sarment et il se dessèche ; on les ramasse et on les jette au feu et ils brûlent.
Jn 15:7- Si vous demeurez en moi et que mes paroles demeurent en vous, demandez ce que vous voudrez, et vous l'aurez.
Jn 15:8- C'est la gloire de mon Père que vous portiez beaucoup de fruit et deveniez mes disciples.

Jn 15:1- " Je suis la vigne véritable et mon Père est le vigneron.
Jésus parle en parabole pour porter au monde le sens de sa voix et enseigne par l'image, l'image au dessus de la parole, l'image la vision des yeux transmise au coeur de l'homme
Dieu vigneron, celui qui sans cesse caresse la vigne d'un amour pour régaler le monde


Is 5.1-Que je chante à mon bien-aimé le chant de mon ami pour sa vigne. Mon bien-aimé avait une vigne, sur un coteau fertile.
Is-5.2 Il la bêcha, il l'épierra, il y planta du raisin vermeil. Au milieu il bâtit une tour, il y creusa même un pressoir. Il attendait de beaux raisins : elle donna des raisins sauvages.

Cette vigne, lumière devenue chair, cette lumière devenue vérité des hommes éclaira la terre de la parole de Dieu.
En cette vigne était égrenée de jeunes et multiples sarments qui ne se demandaient qu'à se développer, mais en eux, il manquait l'essence même du petit geste, du grain d'amour infiniment petit pour se développer.

Alors Dieu y pourvu, comme pour générer ce qu'il manquait le plus: le regard, la voix, la compréhension alors Dieu planta au milieu des hommes une nouvelle vie et ce fut la voix, l'amour de son enfant désintéressé des richesses de ce monde

Ainsi Dieu devenait le vigneron du monde

Sa vigne, Dieu l'arrosait et les sarments se multipliaient et recevaient cette nourriture spirituelle qui leur manquait.
Ainsi tous ceux qui était sarments s'enveloppèrent d'un manteau de linge d'amour afin qu'en eux il ressentent les plus douces caresses de l'amour

Les sarments attachés au cep fleurissaient en amour, grâce et en recherche de divinité.
Les sarment étaient un avec la vigne

La vigne nourrissait les sarments, les sarments par leur collecte d'amour étaient les plus belles branches et feuillages qui recherchaient sans cesse à se développer pour eux même un jour devenir la petites vignes qui accueilleraient des petits sarments prêts à se développer et pour qu'ainsi le monde puisse se reconnaître dans son unicité celle de Dieu.

Le Saint Chrème

Le chrême est un mélange d'huile d'olive et de « baume de Judée ». 
Selon Migne, ce baume est une espèce de résine très odorante qu'on retire, par incision, de l'arbre nommé Commiphora opobalsamum
  • Commiphora opobalsamum (syn. Commiphora gileadensis) est un arbre originaire du sud de l'Arabie et naturalisés, dans l'antiquité et de nouveau à l'époque moderne, dans l'ancienne Judée / Palestine / Israël. 
Cet arbre pousse en l'Arabie et en Judée. Ce mélange est considéré comme l'emblème de la douceur et de la bonne odeur des vertus d'un disciple de Jésus-Christ (cf. l'odeur de sainteté).
  • La locution odeur de sainteté est attestée après 1650. Elle évoque l'odeur agréable de fleur que serait censé produire le cadavre (relique) de certains saints ou bienheureux immédiatement après leur mort. La personne est alors dite myroblite.
Dans le rite byzantin, le chrême, appelé myron, est également composé d'huile d'olive et de baume, mais on y ajoute d'autres substances odoriférantes. 
Les Maronites ajoutent, toujours à l'huile d'olive et au baume, du safran, de la cannelle, de l'essence de rose, de l'encens blanc, etc.
La base du mélange est, traditionnellement, l'huile d'olive, comme pour les autres huiles saintes. 

Migne considère qu'il n'y a, « à proprement parler d'autre huile que celle qui est exprimée du fruit d'olivier, oleum ex oliva... 
Saint Cyrille de Jérusalem y fait allusion par ces paroles qu'il adresse aux fidèles nouvellement baptisés :  
Vous avez été oints d'huile exorcisée et ainsi vous avez participé aux fruits de l'olivier fécond qui est Jésus-Christ. » 
  • Cyrille de Jérusalem (v. 315 ? - 387) est un évêque de Jérusalem de 350 à 386 et un des Pères de l'Église. 
  • Il est révéré comme saint tant par les orthodoxes que par les catholiques et est fêté le 18 mars. En 1883, il est proclamé Docteur de l’Église par le pape Léon XIII.
Dans la législation actuelle de l'Église latine permet d'employer d'autres huiles végétales pour la confection des saintes huiles
L'huile utilisée pour les onctions lors du sacre des rois de France était du saint chrême auquel on ajoutait une parcelle du contenu de la « sainte ampoule »,
  •  La Sainte Ampoule était une fiole contenant une huile sacrée qui aurait servi lors du baptême de Clovis. Son nom viendrait du latin ampulla (petit flacon, fiole) ou du saxon ampel (coupe, fiole).
Dans le légende (évoquée par Hincmar, évêque de Reims de 845 à 882) aurait été apportée par une colombe (image traditionnelle de l'Esprit-Saint) lors du baptême de Clovis par Saint Remi.