vendredi 3 septembre 2010

Evangile du Samedi 05 septembre 2010;

Saint Luc 6,1-5
Lc 6:1- Or il advint, un sabbat, qu'il traversait des moissons, et ses disciples arrachaient et mangeaient des épis en les froissant de leurs mains.
Lc 6:2- Mais quelques Pharisiens dirent : " Pourquoi faites-vous ce qui n'est pas permis le jour du sabbat ? "
Lc 6:3- Jésus leur répondit : " Vous n'avez donc pas lu ce que fit David, lorsqu'il eut faim, lui et ses compagnons,
Lc 6:4- comment il entra dans la demeure de Dieu, prit les pains d'oblation, en mangea et en donna à ses compagnons, ces pains qu'il n'est permis de manger qu'aux seuls prêtres ? "
Lc 6:5- Et il leur disait : " Le Fils de l'homme est maître du sabbat. "
Il est consacré à Dieu, en souvenir de la création.
Le Sabbat est le jour de repos hebdomadaire dans le judaïsme, du vendredi soir au samedi soir.
  • Les premiers chrétiens, dans la suite de l'Église de Jérusalem , continuaient d'observer les prescriptions la Torah et en particulier le Shabbat juif. On parle alors de judéo-christianisme.

  • Le christianisme, subdivisé en trois principales confessions (catholicisme, orthodoxie et protestantisme, a décalé ce jour de repos, souvent nommé « jour du Seigneur », vers le dimanche.Le dimanche est le septième et dernier jour de la semaine civile dans plusieurs pays du monde.

  • La norme internationale ISO 8601 considère que le dimanche clôt la semaine et le code avec le chiffre.

  • D'un point de vue religieux, il est le premier jour de la semaine chrétienne et de la semaine juive . Il en va de même pour l'islam qui lui donne explicitement le nom de premier jour (Yawm al-Ahad).

  • Le dimanche est considéré comme un jour de repos en Europe, depuis le règne de Constantin Ier

  • Le terme vient du latin (la) « dies Dominicus », « jour du Seigneur », puis par dissimilation consonantique, « diominicu ».

  • L'étymologie du terme peut être retracée à partir de la Didachè : « Dies dominicus » est une traduction du grec « Kuriake Heméra ».


Le sabbat

Ex 20:8- Tu te souviendras du jour du sabbat pour le sanctifier.

Ex 20:9- Pendant six jours tu travailleras et tu feras tout ton ouvrage ;

Ex 20:10- mais le septième jour est un sabbat pour Yahvé ton Dieu. Tu ne feras aucun ouvrage, toi, ni ton fils, ni ta fille, ni ton serviteur, ni ta servante, ni tes bêtes, ni l'étranger qui est dans tes portes. Ex 20:11- Car en six jours Yahvé a fait le ciel, la terre, la mer et tout ce qu'ils contiennent, mais il s'est reposé le septième jour, c'est pourquoi Yahvé a béni le jour du sabbat et l'a consacré.




" Le Fils de l'homme est maître du sabbat."
La Sabbat une intitution du peuple d'Israël et lorque Jesus prononce ces mots " Le Fils de l'homme est maître du sabbat.

C'est une nouvelle révolution dans les intitution du Judaïsme

Le peuple D'Israele est invité à obéir à Dieu, a se tourner vers Dieu en l'imitant, le sabbat c'est le jour de repos de Dieu après qu'il eut achevé la création
Dieu acheve son ouvre a la fin du sixieme jour, nous les hommes avons nous achevé notre labeur au soir de ce 6 ème jour.
Le jour du Sabbat l'homme doit se reposer pour se consacrer entierement à Dieu.
Est ce donc que ce jour doit etre le jour de l'inaction
« Le Fils de l'homme est maître du sabbat »
Chaque jour de la création est grand, admirable, mais nul ne peut se comparer au septième ; alors ce n'est pas la création de l'un ou l'autre élément naturel qui est proposée à notre contemplation, mais le repos de Dieu lui-même et la perfection de toutes les créatures. Car nous lisons :
« Le septième jour, Dieu acheva son oeuvre qu'il avait faite, et il se reposa de toute l'oeuvre qu'il avait créée » (Gn 2,2).
Grand est ce jour, insondable ce repos, magnifique ce sabbat ! Ah, si tu pouvais comprendre ! Ce jour n'est pas tracé par la course du soleil visible, ne commence pas à son lever, ne finit pas à son couchant ; il n'a ni matin ni soir (cf Gn 1,5)...

Écoutons celui qui nous invite au repos :
« Venez à moi, vous tous qui peinez sous le fardeau ; je restaurerai vos forces » (Mt 11,28). C'est la préparation du sabbat.
Quant au sabbat lui-même, écoutons encore :
 « Prenez sur vous mon joug, et apprenez de moi que je suis doux et humble de coeur ; alors vous trouverez le repos » (v. 29). Voilà le repos, la tranquillité, voilà le vrai sabbat.

Car ce joug ne pèse pas, il unit ; ce fardeau a des ailes, non du poids. Ce joug, c'est la charité ; ce fardeau, c'est l'amour fraternel. C'est là où on trouve le repos ; là, on célèbre le sabbat ; là, on est délivré de l'esclavage... Et si, d'aventure, notre infirmité laisse échapper quelque faute, la fête de ce sabbat n'est pas interrompue, car « la charité couvre une multitude de péchés » (1P 4,8).