dimanche 12 septembre 2010

Evangile du Lundi 13 septembre 2010

Saint Luc 7. 1 - 10
Lc 7:1- Après qu'il eut fini de faire entendre au peuple toutes ses paroles, il entra dans Capharnaüm.
Lc 7:2- Or un centurion avait, malade et sur le point de mourir, un esclave qui lui était cher.
Lc 7:3- Ayant entendu parler de Jésus, il envoya vers lui quelques-uns des anciens des Juifs, pour le prier de venir sauver son esclave.
Lc 7:4- Arrivés auprès de Jésus, ils le suppliaient instamment : " Il est digne, disaient-ils, que tu lui accordes cela ;
Lc 7:5- il aime en effet notre nation, et c'est lui qui nous a bâti la synagogue. "
Lc 7:6- Jésus faisait route avec eux, et déjà il n'était plus loin de la maison, quand le centurion envoya des amis pour lui dire : " Seigneur, ne te dérange pas davantage, car je ne mérite pas que tu entres sous mon toit ;
Lc 7:7- aussi bien ne me suis-je pas jugé digne de venir te trouver. Mais dis un mot et que mon enfant soit guéri.
Lc 7:8- Car moi, qui n'ai rang que de subalterne, j'ai sous moi des soldats, et je dis à l'un : Va ! et il va, et à un autre : Viens ! et il vient, et à mon esclave : Fais ceci ! et il le fait. "
Lc 7:9- En entendant ces paroles, Jésus l'admira et, se retournant, il dit à la foule qui le suivait : " Je vous le dis : pas même en Israël je n'ai trouvé une telle foi. "
Lc 7:10- Et, de retour à la maison, les envoyés trouvèrent l'esclave en parfaite santé

  • Capharnaüm ou Capernaüm ou Kefar Nahum était une ville de l'ancienne province de Galilée , sur la rive nord-ouest du lac de Tibériade (ou lac de Génézareth) au nord de l'État d'Israël . Son nom vient de l'hébreu כפר נחום Kfar (village) et Nahum (compassion, consolation).

  • Le centurion (en latin: centurio; en grec hekatontarchos) était un des degrés de la chaîne de commandement de l'armée romaine Chaque centurion commandait l'unité de base de la Légion romaine , la centurie, un groupe d'hommes qui comprenait entre 80 à 100 hommes
 Seigneur, je ne suis pas digne de te recevoir, mais dites seulement une parole et je serais guérit
Jésus, rencontre un soldat romain, un centurion, un occupant, il n'est pas juif, il n'est pas du peuple élu de Dieu, il n'a pas les mêmes fondements de la croyance en Dieu.
Le centurion lui parle de son esclave comme de son fils, il est inquiet, mais il parle aussi de ce qui fait et de l'autorité qu'il a
Jésus écoute et il trouve en ce monde l'abondance de: l'inquiétude pour les besoins immédiats est: la peur de la mort est, le rejet de tel ou tel est.
Ce n'est pas l'abondance des cieux, de la maison de son Père
L'abondance de son Père, l'abondance de Dieu est absente, les hommes sont tournés vers les choses de la terre.
Le centurion a la foi que Jésus aime écouter, elle est cette foi qu'il requiert pour tous les hommes, cette foi, Jésus va la requérir sans cesse par un appel à la confiance et à l'abandon permanent que l'homme doit sans cesse cultiver pour renoncer à compter sur ses pensées terrestres pour s'en remettre à Dieu. 
Jésus invite le monde, au delà de toutes considérations de peuple et de race, à aller vers un autre monde, celui de la paix, la concorde et l'amour pour le bien de tous.
Jésus met en garde, le peuple d'Israël, peuple élu de Dieu, à ne pas se tourner vers les ténèbres.
La foi du centurion est transmise à l'amour de son fils et celui est guérit.
L'amour du père pour son fils sont l'aboutissement de l'oeuvre de Dieu
Descendant dans la maison de Pierre, il guérit sa belle mère afin de s'asseoir à la table universelle du partage dans l'amour 
Et c'est ainsi que Jésus invite le monde à la table universelle du festin de la joie et de l'amour en ne laissant personne sur le chemin du désespoir