samedi 23 avril 2011

Evangile du Dimanche 24 Avril 2011

Saint Jean 20. 1 - 9
Jn 20:1-Le premier jour de la semaine, Marie de Magdala vient de bonne heure au tombeau, comme il faisait encore sombre, et elle aperçoit la pierre enlevée du tombeau.
Jn 20:2-Elle court alors et vint trouver Simon-Pierre, ainsi que l'autre disciple, celui que Jésus aimait, et elle leur dit : " On a enlevé le Seigneur du tombeau et nous ne savons pas où on l'a mis. "
Jn 20:3-Pierre,sortit donc, ainsi que l'autre disciple, et ils se rendirent au tombeau.
Jn 20:4-Ils couraient tous les deux ensemble. L'autre disciple, plus rapide que Pierre, le devança à la course et arriva le premier au tombeau.
Jn 20:5-Se penchant, il aperçoit les linges, gisant à terre ; pourtant il n'entra pas.
Jn 20:6-Alors arrive aussi Simon-Pierre, qui le suivait ; il entra dans le tombeau ; et il voit les linges, gisant à terre,
Jn 20:7-ainsi que le suaire qui avait recouvert sa tête ; non pas avec les linges, mais roulé à part dans un endroit.
Jn 20:8-Alors entra aussi l'autre disciple, arrivé le premier au tombeau. Il vit et il crut.
Jn 20:9-En effet, ils ne savaient pas encore que, d'après l'Écriture, il devait ressusciter d'entre les morts.

Par amour, Marie Madeleine, Symbole de la pénitence, celle qui n'a pu arracher Jésus à la Croix, celle qui a suivi Jésus jusqu'à son ultime calvaire, celle qui a vu mourir celui qui l'a délivré du péché, est venu rendre grâce à son Seigneur 

C'est à une femme que Jésus ressuscité apparaît en premier, celui qui avait pris repas avec ses pharisiens et des pécheurs se montre encore non conformiste dans une société qui n'aimait pas une telle proximité, la femme étant trop souvent reléguée au dernier plan de l'intendance.

Jésus avait, dans ses chemins, été suivi par une cohorte de femmes, et l’une ou l’autre de ces femmes appartient à la bonne ou à la haute société, plusieurs portent encore la trace de la misère ou de la détresse qui les a marquées.
 Avec Sainte Marie Madeleine et avec cette fête de Pâque nous entrons directement dans le grand mystère de la mort et de la résurrection de Jésus.Pour nous Marie Madeleine doit être le symbole du chemin de la conversion, celle qui guérit, celle qui fait de nous des êtres nouveaux

Comme Marie Madeleine, marchons à la suite de Jésus et en nous approchant de lui nous nous transformons en découvrant le bonheur d'aimer

Marie Madeleine symbole de la conversion et du renouveau, celle qui était rejetée, méprisée, hait est aujourd'hui comblée de grâce en étant la première à rencontrer Jésus ressuscité

En apparaissant à Marie Madeleine en premier, Jésus honore toutes les femmes et c'est vers tous les rejetés de la terre que Jésus vient.

Marie Madeleine vient au tombeau pour offrir ses larmes à Jésus, les larmes de Marie Madeleine sont les larmes de la souffrance et de l'amour.

Le Jour à peine se lève, les ténèbres de la nuit s'éclipsent progressivement et c'est la lumière de Dieu, cette lumière de vérité qui brille qui éclaire Marie Madeleine

La lumière de Dieu parle, la lumière de la foi éclaire Marie Madeleine
 
A chaque instant de notre vie, Jésus nous appelle à le suivre, à nous retourner pour aller vers une véritable conversion.

Chapelet du Précieux Sang de Jésus

Chapelet du Précieux Sang de Jésus;


Jésus a versé son Sang, pour nous, pour toute l'humanité, croyants, non croyants et quelques soient nos origines c'est l'amour du fils de Dieu qui est venu pour nous.
 
De la circoncision au coup de lance du soldat romain, il y a Sept instants forts de la vie de Jésus.
 
Oui Sept fois, chiffre par excellence
 
Le Sang de l'agneau
Le Sang de l'innocence
Le sang de la pureté
Le sang du sacrifice
Le sang de l'amour
Le sang de la nouvelle promesse
Le sang de Jésus
 
Coule pour la rédemption des péchés du monde, des péchés de tous les hommes.
 
La venue de Jésus, fils unique de Dieu au milieu du peuple élu de Dieu, Israël, est l'accomplissement d'un long parcours depuis la déchéance d'Adam et d’Eve du Jardin en Eden.
 
Chapelet du Précieux Sang 
 
   Le Chapelet du Précieux Sang est composé de 33 grains, en mémoire des 33 années de la vie terrestre de Jésus.
 
 La prière du Notre-Père est ainsi récitée 33 fois en cet honneur.

Durant ce chapelet on médite sur les 7 circonstances principales où par amour pour nous et pour notre salut, le Seigneur Jésus-Christ donna son Sang.

Les sept mystères médités sont dans l’ordre :  
 
1.      La circoncision de Jésus
 
Luc 2:21-
Et lorsque furent accomplis les huit jours pour sa circoncision, il fut appelé du nom de Jésus, nom indiqué par l'ange avant sa conception.
Historique de circoncision
 
Gn 17:9-
Dieu dit à Abraham : Et toi, tu observeras mon alliance, toi et ta race après toi, de génération en génération.
Gn 17:10-
Et voici mon alliance qui sera observée entre moi et vous, c'est-à-dire ta race après toi : que tous vos mâles soient circoncis.
Gn 17:11-
Vous ferez circoncire la chair de votre prépuce, et ce sera le signe de l'alliance entre moi et vous.
Gn 17:12-
Quand ils auront huit jours, tous vos mâles seront circoncis, de génération en génération. Qu'il soit né dans la maison ou acheté à prix d'argent à quelque étranger qui n'est pas de ta race,
Gn 17:13-
on devra circoncire celui qui est né dans la maison et celui qui est acheté à prix d'argent. Mon alliance sera marquée dans votre chair comme une alliance perpétuelle.
Alors âgé de 99 ans, Abraham se circoncit, impose l’opération à son premier fils Ismaël qui a 13 ans, ainsi qu’à tous les hommes et enfants mâles de sa maison.

Il répète ensuite l’opération sur le petit Isaac âgé de 8 jours. Cette différence d’âge est celle qui se perpétue entre les traditions musulmanes et juives.

La circoncision au huitième jour est la coutume identitaire la plus vivace du peuple juif bien devant le respect du Chabbat ou de la nourriture cachère.
 
Ac 15:5-
Mais certaines gens du parti des Pharisiens qui étaient devenus croyants intervinrent pour déclarer qu'il fallait circoncire les païens et leur enjoindre d'observer la Loi de Moïse.
Ac 15:6-
Alors les apôtres et les anciens se réunirent pour examiner cette question.
 
2.      L'agonie à Gethsémani  
 
Mt 26:36-
Alors Jésus parvient avec eux à un domaine appelé Gethsémani, et il dit aux disciples : " Restez ici, tandis que je m'en irai prier là-bas. "
Mt 26:37-
Et prenant avec lui Pierre et les deux fils de Zébédée, il commença à ressentir tristesse et angoisse.
Mt 26:38-
Alors il leur dit : " Mon âme est triste à en mourir, demeurez ici et veillez avec moi. "
Mt 26:39-
Étant allé un peu plus loin, il tomba face contre terre en faisant cette prière : " Mon Père, s'il est possible, que cette coupe passe loin de moi ! Cependant, non pas comme je veux, mais comme tu veux. "
Mt 26:40-
Il vient vers les disciples et les trouve en train de dormir ; et il dit à Pierre : " Ainsi, vous n'avez pas eu la force de veiller une heure avec moi !
Mt 26:41-
Veillez et priez pour ne pas entrer en tentation : l'esprit est ardent, mais la chair est faible. "
Mt 26:42-
A nouveau, pour la deuxième fois, il s'en alla prier : " Mon Père, dit-il, si cette coupe ne peut passer sans que je la boive, que ta volonté soit faite ! "
Mt 26:43-
Puis il vint et les trouva à nouveau en train de dormir ; car leurs yeux étaient appesantis.
Mt 26:44-
Il les laissa et s'en alla de nouveau prier une troisième fois, répétant les mêmes paroles.
Mt 26:45-
Alors il vient vers les disciples et leur dit : " Désormais vous pouvez dormir et vous reposer : voici toute proche l'heure où le Fils de l'homme va être livré aux mains des pécheurs.
 
L’angoisse du Seigneur avant la crucifixion.
La crucifixion est une méthode très cruelle et inhumaine d’exécuter un condamné à mort.

L’humiliation du condamné et sa douleur sont immenses; la cruauté dépassait tout ce qu'un homme pouvait imaginer
 
Jésus qui voyait, par avance, ce qui allait lui arriver fut dans une très grande angoisse.
 
Et c’est seulement Luc, le médecin, qui nous donne un détail très important relié au symptôme d’angoisse : Il dit « Étant en agonie, il priait plus instamment, et sa sueur devint comme des grumeaux de sang, qui tombaient à terre ».
 
Luc 22:44-
Entré en agonie, il priait de façon plus instante, et sa sueur devint comme de grosses gouttes de sang qui tombaient à terre.
  • Cette condition est appelée dans le dictionnaire médicale Anglais et Grec : Hematidrosis ou hematohidrosis (du grec: αιματίδρωση).
  •  
  •  -mA-Ti-drosis de  Hematidrosis (également appelé le hematohidrosis) est un état très rare en lequel un d'être humain sue le sang de. Il peut se produire quand une personne souffre les niveaux extrêmes de l’effort, par exemple, faisant face à sa propre mort.
  •  
  • Hematohidrosis est une condition rare dans la quelle, le niveau du stress et d’angoisse étant dépassé, les petits capillaires des glandes sudoripares s’éclatent et le sang se mélange à la sueur. 
 
Jésus a éprouvé le hematidrosis quand il était en prière dans le jardin du Gethsemanie.
 
Ce symptôme démontre que le Seigneur connaissait et était conscient du sort que « Ses frères » Lui réservaient.
 
Malgré son angoisse, Il ne chercha aucune excuse pour se dérober de la situation, mais il continua à se confier en Dieu et en Sa parole. Il s’adressa à Dieu
 
" Mon Père, s'il est possible, que cette coupe passe loin de moi ! Cependant, non pas comme je veux, mais comme tu veux. "


3.      La flagellation Jean 19, 1
 
Jn 19:1-
Pilate prit alors Jésus et le fit flageller.
Les Romains utilisaient un fouet très contondant (flagra), formé de lanières équipées d'un plomb en H et d'osselets taillés en pointe. La plupart des condamnés succombaient à moins de 50 coups de cet instrument.

Au delà des coups c'est l'humiliation d'un homme qui commence, la barbarie Romaine règne contre tous ceux qui veulent s'opposer à l'ordre établie.
Les Romains sont relayés par des collabos qui disent agir au non de Dieu, Pharisiens grands Prêtres et Scribes veulent garder leur pouvoir
 
4.      Le couronnement d'épines


Jn 19:2-
Les soldats, tressant une couronne avec des épines, la lui posèrent sur la tête, et ils le revêtirent d'un manteau de pourpre ;
Jn 19:3-
et ils s'avançaient vers lui et disaient : " Salut, roi des Juifs ! " Et ils lui donnaient des coups.

L'humiliation continue 
Saint Jean  rappelle que les soldats romains, dans la nuit du Jeudi au Vendredi Saint, se moquèrent du Christ et de sa Royauté en le coiffant d'une couronne garnie d'épines.

Jésus, celui qui n'a jamais le mal, celui qui a instruit les hommes à faire le bien fait l'expérience de la folie des hommes, son calvaire est une route pavée de la cruauté et de la jalousie des hommes.

En Son temps, Jésus, le second Adam  accepta de subir tous les châtiments qu'on a voulu Lui infliger afin qu’ainsi, Il puisse nous racheter de ce monde rempli d'épines et d'impiétés
Rm 5:12-
Voilà pourquoi, de même que par un seul homme le péché est entré dans le monde, et par le péché la mort, et qu'ainsi la mort a passé en tous les hommes, du fait que tous ont péché -;
Rm 5:13-
car jusqu'à la Loi il y avait du péché dans le monde, mais le péché n'est pas imputé quand il n'y a pas de loi ;
Rm 5:14-
cependant la mort a régné d'Adam à Moïse même sur ceux qui n'avaient point péché d'une transgression semblable à celle d'Adam, figure de celui qui devait venir...
Rm 5:15-
Mais il n'en va pas du don comme de la faute. Si, par la faute d'un seul, la multitude est morte, combien plus la grâce de Dieu et le don conféré par la grâce d'un seul homme, Jésus Christ, se sont-ils répandus à profusion sur la multitude.
Rm 5:16-
Et il n'en va pas du don comme des conséquences du péché d'un seul : le jugement venant après un seul péché aboutit à une condamnation, l'œuvre de grâce à la suite d'un grand nombre de fautes aboutit à une justification.
Rm 5:17-
Si, en effet, par la faute d'un seul, la mort a régné du fait de ce seul homme, combien plus ceux qui reçoivent avec profusion la grâce et le don de la justice régneront-ils dans la vie par le seul Jésus Christ.
Rm 5:18-
Ainsi donc, comme la faute d'un seul a entraîné sur tous les hommes une condamnation, de même l'œuvre de justice d'un seul procure à tous une justification qui donne la vie.
Rm 5:19-
Comme en effet par la désobéissance d'un seul homme la multitude a été constituée pécheresse, ainsi par l'obéissance d'un seul la multitude sera-t-elle constituée juste.


Juste avant de gravir avec le patibulum de la croix sur son dos le Calvaire Jésus subit les brimades et les violences des soldats romains.
À moitié évanoui, il s'était effondré alors sur un trottoir en pierre, mouillé de son propre sang.
Les soldats romains trouvèrent bien drôle qu'un Juif venant de la campagne puisse prétendre être roi.
Aussi ils lui jetèrent sur les épaules une robe longue et placèrent un bâton dans sa main pour servir de sceptre.

Pour terminer leur déguisement, ils eurent besoin d'une couronne.

Des branches flexibles couvertes de longues épines (généralement utilisées pour attacher par paquets le bois de chauffage) furent tressées afin de leur donner la forme d'une couronne, puis furent enfoncées dans son cuir chevelu ce qui le fit saigner abondamment. 
 
5.      La montée au Calvaire 
 
Jn 19:16-
Alors il le leur livra pour être crucifié. Ils prirent donc Jésus.
Jn 19:17-
Et il sortit, portant sa croix, et vint au lieu dit du Crâne - ce qui se dit en hébreu Golgotha -
Jn 19:18-
où ils le crucifièrent et avec lui deux autres : un de chaque côté et, au milieu, Jésus.
Jn 19:19-
Pilate rédigea aussi un écriteau et le fit placer sur la croix. Il y était écrit : " Jésus le Nazôréen, le roi des Juifs ".
Jn 19:20-
Cet écriteau, beaucoup de Juifs le lurent, car le lieu où Jésus fut mis en croix était proche de la ville, et c'était écrit en hébreu, en latin et en grec.
Jn 19:21-
Les grands prêtres des Juifs dirent à Pilate : " N'écris pas : "Le roi des Juifs", mais : "Cet homme a dit : Je suis le roi des Juifs. " "
Jn 19:22-
Pilate répondit : " Ce que j'ai écrit, je l'ai écrit.
  • Le Golgotha ou calvaire est une colline  à l'extérieur de vieille ville de Jérusalem sur laquelle les romains crucifiaient les condamnés. Golgotha est la forme grecque pour le mot araméen gulgota signifiant crâne.
En montant vers son calvaire, la Croix de Jésus s'alourdit des péchés du monde, de nos péchés mais aussi de notre indifférence envers notre prochain.
Cette indifférence que nous cultivons chaque jour en refusant de voir et d'aimer les oubliés de ce monde.
Tourner notre regard pour ne pas voir la misère matériel de ce monde c'est aussi, très largement, tourner notre regard à la pauvreté spirituelle générée par notre monde dit moderne

6.      Le crucifiement 
 
Jn 19:16-
Alors il le leur livra pour être crucifié. Ils prirent donc Jésus.
Jn 19:17-
Et il sortit, portant sa croix, et vint au lieu dit du Crâne - ce qui se dit en hébreu Golgotha -
Jn 19:18-
où ils le crucifièrent et avec lui deux autres : un de chaque côté et, au milieu, Jésus.
Jn 19:19-
Pilate rédigea aussi un écriteau et le fit placer sur la croix. Il y était écrit : " Jésus le Nazôréen, le roi des Juifs ".
Jn 19:20-
Cet écriteau, beaucoup de Juifs le lurent, car le lieu où Jésus fut mis en croix était proche de la ville, et c'était écrit en hébreu, en latin et en grec.
Jn 19:21-
Les grands prêtres des Juifs dirent à Pilate : " N'écris pas : "Le roi des Juifs", mais : "Cet homme a dit : Je suis le roi des Juifs. " "
Jn 19:22-
Pilate répondit : " Ce que j'ai écrit, je l'ai écrit.
 
  • INRI est écrit sur la plupart des croix

  • INRI est l'acronyme de l'expression latine Iesus Nazarenus Rex Iudæorum, qui peut se traduire en Français par « Jésus le Nazaréen, roi des Juifs ».

  • Il s'agit du titulus qui a été inscrit par les Romains à la demande de Pilate sur la croix de crucifixion de Jésus, le condamné à mort.

  • Ce titulus  est tiré de l’Évangile de Saint Jean

  • Le titulus est l'affiche accrochée au bout d'un long bâton porté par les légions Romaines et servant d'étendard pour les  armées lors de la cérémonie des cérémonies célébrant le triomphe sur l'ennemi et ceci pour indiquer à la foule, le nom des légions, le nombre de prisonniers, la quantité du butin, les noms des villes et des pays soumis.
 
C'était un supplice en usage chez les peuples barbares orientaux, les Celtes et chez les Perses les Phéniciens

Alexandre le Grand  en fit usage en crucifiant des milliers de prisonniers après la prise de Sidon.
L'Ancien Testament  ne mentionne pas le crucifiement qui n'était pas une peine prévue par la loi juive ; la peine capitale était appliquée chez le Peuple d’Israël  par la lapidation.

Chez les Romains cette peine est infâmante et réservée d'abord aux esclaves tel que Spartacus, puis plus tard aux brigands et aux pirates, parfois aux prisonniers de guerre et aux condamnés pour motifs politiques.
L'empereur romain Constantin 1er a aboli le supplice du crucifiement en 313, après son édit de tolérance du la religion émanant du Christ.

Le condamné était attaché bras écartés sur une poutre (patibulum) avec des cordages (effet de garrot), éventuellement doublé d'un enclouage des poignets, plus probablement quand il était encore au sol.

Les pieds, encloués ou attachés, reposaient sur une console en bois fixée sur le montant vertical (stipes). Cette barre transversale était fixée, soit au sommet (crux commissa en forme de T), soit en dessous (crux immissa) de la pièce verticale fichée en terre. Le condamné peut aussi être cloué à un arbre.

La mort survient par  asphyxie: dans la position du crucifié, les muscles des épaules, pectoraux et intercostaux soutiennent le corps, et se fatiguent rapidement. Or, ces muscles sont ceux qui assurent la respiration. Pour les soulager, le condamné se soulève sur ses pieds éventuellement encloués, créant une nouvelle douleur. Les muscles des jambes se fatiguent à leur tour et le corps retombe. Cette alternance entre blocage et détente respiratoire finit par créer des crampes conduisant à l'asphyxie.

Pour accélérer la mort, les jambes du condamné sont brisées à la barre de fer (crurifragium). Le condamné ne peut plus alors se redresser et s'épuise rapidement.
 
7.  Le coup de lance
Jn 19:31-
Comme c'était la Préparation, les Juifs, pour éviter que les corps restent sur la croix durant le sabbat - car ce sabbat était un grand jour -, demandèrent à Pilate qu'on leur brisât les jambes et qu'on les enlevât.
Jn 19:32-
Les soldats vinrent donc et brisèrent les jambes du premier, puis de l'autre qui avait été crucifié avec lui.
Jn 19:33-
Venus à Jésus, quand ils virent qu'il était déjà mort, ils ne lui brisèrent pas les jambes,
Jn 19:34-
mais l'un des soldats, de sa lance, lui perça le côté et il sortit aussitôt du sang et de l'eau.
Jésus percé d’une lance c'est à sa maman la Vierge Marie que nous devons penser, une mère affligée, meurtrie dans son corps et son âme comme toute maman, c'est ainsi que la prophétie de Syméon s'accomplit
Lc 2:34-
Syméon les bénit et dit à Marie, sa mère : " Vois ! cet enfant doit amener la chute et le relèvement d'un grand nombre en Israël ; il doit être un signe en butte à la contradiction -
Lc 2:35-
et toi-même, une épée te transpercera l'âme ! - afin que se révèlent les pensées intimes de bien des cœurs. "
 
 
Voici comment réciter ce chapelet: 
On commence par les 6 groupes de 5 grains. Chaque groupe permet de méditer sur un des six premiers mystères : 
 
 On énonce le mystère que l’on médite, puis on récite 5 Notre Père sur les 5 grains, suivit de l’invocation : 
« O Dieu, viens à mon aide. O Seigneur, dépêchez vous de m’aider ! » 

On récite ensuite un Gloire au Père suivit de la prière suivante : 
« Nous vous supplions, Seigneur, aidez Vos servants que Vous avez rachetés par Votre Précieux Sang » 
 
Ensuite, après les 6 groupes, on médite le septième et dernier mystère sur le groupe de 3 grains. 
On énonce le mystère que l’on médite, puis on récite 3 Notre Père sur les 3 grains, suivit de l’invocation : 
« O Dieu, viens à mon aide. O Seigneur, dépêchez vous de m’aider ! » 

On récite ensuite un Gloire au Père suivit de la prière suivante : 
« Nous vous supplions, Seigneur, aidez Vos servants que Vous avez rachetés par Votre Précieux Sang » 
 
On conclut le chapelet par la prière suivante : 
« Père Éternel, je Vous offre le plus Précieux Sang de Jésus-Christ en réparation de mes péchés, pour les besoins de la sainte Église et pour le soulagement des âmes du purgatoire »