lundi 24 décembre 2012

Les naissances du 25 décembre

D'après différentes traditions :
Jésus-Christ
 
Dans l'année 354, Noël a été fixé officiellement au 25 décembre par le pape Libère
 
Dans une allocution du 16 décembre , Mgr Jean-Paul Jaeger , évêque d'Arras explique ce choix :
 
« Les évangélistes dont un sur quatre seulement propose un récit de la naissance de Jésus étaient bien incapables d’en situer la date exacte.
 Excellente pédagogue, l’Église, en Occident, a fixé la célébration de Noël au moment de la fête païenne du solstice d’hiver. Le signe est magnifique.
 
Les rayons du soleil sont au plus bas de leur déclin.
 
Progressivement le jour va s’imposer à la nuit. La lumière va triompher. Le Christ naissant est alors loué et accueilli comme la lumière qui brille dans les ténèbres, comme le jour qui se lève sur l’humanité engourdie et endormie.
 
 Il est le jour nouveau qui pointe à minuit. »

Attis ou Atys (en grec ancien Ἄττις ou Ἄτυς) est une divinité d'origine phrygienne, parèdre de la déesse Cybèle, dont il est à la fois le fils et l'amant. Il peut être comparé à Adonis, parèdre d'Aphrodite-Astarté, ou encore Tammuz, parèdre d'Ishtar. Son culte à mystères s'est répandu en Grèce, puis dans tout l'Empire romain.
 
Dans la version phrygienne du mythe, Zeus donne naissance à l'hermaphrodite Agditis en se masturbant sur Cybèle — ou, selon la version, en répandant son sperme sur le sol pendant son sommeil.
 
Effrayés par sa force, les dieux l'émasculent ; du sang d'Agditis naît l'amandier.
 
Nana, fille du dieu-fleuve Sangarios, cueille un fruit de l'arbre et le tient contre elle : elle tombe enceinte.
 
Elle donne naissance à un garçon, qui est exposé. Élevé par des chèvres sauvages, Attis devient un jeune homme d'une beauté telle que Cybèle-Agditis s'en éprend. Cependant, il est destiné à la fille du roi de Pessinos — ou, selon la version, il perd sa virginité dans les bras d'une naïade, Sagaritis. Furieuse, Cybèle frappe de folie Attis, qui s'enfuit sur le mont Didyme, où il s'émascule. Du sang d'Attis naît le pin, toujours vert.

Dans la version lydienne, Attis est un eunuque de la Grande Mère, fils du roi phrygien Kalaos, qui importe en Lydie le culte de Cybèle. Zeus, jaloux, envoie un sanglier qui tue Attis. Hérodote livre une version historicisée du mythe dans son Enquête : Atys (sic) est le fils du roi Crésus, tué par accident par Adraste, hôte de son père, pendant une chasse au sanglier.
 
Le titre de Bouddha (terme sanskrit बुद्धा buddhā, « éveillé », participe passé passif de la racine budh-, « s'éveiller »), désigne une personne ayant, notamment de par sa sagesse (prajna), réalisé l'éveil, c'est-à-dire atteint le nirvāna (selon le hinayana), ou transcendé la dualité samsara (Saṃsāra)/nirvana (nirvāņa) (selon le mahayana). Il peut être désigné par d'autres qualificatifs : « Bienheureux » (भगवत bhagavat), « Celui qui a vaincu » (जिन Jina), « Ainsi-Venu » (तथागत Tathagata)

Des nombreux bouddhas, le plus connu demeure le fondateur du bouddhisme, Siddhartha Gautama, archétype du « Bouddha pur et parfait » (सम्यक्सम्बुद्धा samyaksambuddhā).
rigine du terme
 
Le mot bouddha est, en sanskrit, le participe passé passif de la racine bhudh (बुध budh par application de la loi de Grassmann).
 
 On explique la désapiration budh-ta → bud-dha par la loi de Bartholomae. La racine signifiant « s'éveiller », de même étymon indo-européen que le grec ancien πυνθάνομαι (punthánomai)
 
 « s'informer » ou que l'allemand bieten et l'anglais to bid (après des évolutions sémantiques profondes), entre autres nombreux dérivés dans les langues indo-européennes, le terme buddha signifie donc littéralement « qui s'est éveillé ».
 
Les langues occidentales ont emprunté le terme sanskrit, en l'adaptant à leur orthographe (Bouddha en français, Buddha en anglais, etc.).
Le mot sanskrit a été transcrit phonétiquement en moyen chinois (consulter cet article pour plus de détails) par les caractères 佛陀, se lisant alors phjut-thwa, actuellementfótuó, et abrégé en 佛 fó. Les Japonais l'ont emprunté sous la forme 仏陀 budda, lecture tout aussi phonétique, souvent abrégée en 仏 (butsu) prononcé également hotoke.
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Dans la mythologie grecque, Dionysos (en grec ancien Διώνυσος / Diṓnysos ou Διόνυσος / Diónysos) est le dieu de la vigne, du vin et de ses excès ainsi que du théâtre et de la tragédie. Il est le fils de Zeus et de la mortelle Sémélé. Selon les listes, il fait partie ou non des douze Olympiens, bien qu'il ne vive pas sur le mont Olympe : c'est essentiellement un dieu errant.

Il a été adopté par les Romains sous le nom de Bacchus (du grec Βάκχος, un de ses autres noms, assimilé au dieu italique Liber Pater.

Le mythe

Dionysos est le seul dieu né d'une mère mortelle : dès Homère et Hésiode[2], il est présenté comme le fils de Zeus et de Sémélé, fille du roi de Thèbes Cadmos et d'Harmonie. Poussée par Héra jalouse, déguisée en sa nourrice, Sémélé demande à contempler Zeus, de qui elle est enceinte, dans toute sa majesté. Incapable de supporter cette vue, Sémélé trouve la mort.
 
Zeus tire alors son fils du ventre de sa mère et, s'entaillant la cuisse, y coud l'enfant pour mener sa gestation à terme, ce qui explique l'une de ses épithètes, δίογονος / diogonos, « le deux fois né ». C'est l'origine de l'expression « être né de la cuisse de Jupiter ».
 
La cuisse pouvant être une désignation euphémique pour les organes sexuels (procédé courant, voir par exemple le français « bas-ventre »), Dionysos pourrait être considéré comme issu directement du sperme (ou de l'urine ?) de Zeus.

Pour le soustraire à la vengeance d'Héra, il est confié à sa tante Ino (sœur de Sémélé) et à son époux, Athamas. Mais découvert par Héra, Dionysos est alors remis aux nymphes, sous la direction de Silène, sur le mont Nysa (ou Nyséion), en Thrace, c'est-à-dire, pour les Grecs, en Asie. Pour échapper à Héra, il est transformé en chevreau. Cependant, après l'épisode de Penthée, Héra, réputée pour sa rancune tenace, décide de punir Ino et Athamas pour avoir recueilli le bâtard de Sémélé. Elle rend le couple fou.
 
Horus est l’appellation grecque d’une des plus anciennes divinités égyptiennes, le dieu faucon ḥr, dont le nom signifie probablement Celui qui est au-dessus ou Celui qui est lointain. Le culte d’Horus remonte sans doute à la préhistoire, car la liste royale du papyrus de Turin qualifie de Suivants d’Horus les rois légendaires qui gouvernèrent l’Égypte après le règne des dieux (On peut noter ici que Horus au serekh est le plus ancien roi égyptien qui puisse être nommé). Aux débuts de l’époque historique, le faucon sacré est figuré sur la palette du roi Narmer et dès lors il sera constamment associé à la monarchie pharaonique.
 
Un dieu complexe
Horus est un dieu à multiples facettes, au point qu’on s’est demandé si le nom ne désigne pas en fait des divinités distinctes :
•Il est le faucon céleste dont l’œil droit est le soleil et l’œil gauche la lune. C’est sous cet aspect qu’il recevait un culte à Nekhen, l’Hiérakonpolis grecque.
 
À Héliopolis, il était vénéré en tant que Horahkty, l’Horus de l’Horizon, concurremment avec Rê. En tant que tel, il était à la fois le soleil du matin et le soleil du soir. Dans les Textes des Pyramides, le roi défunt ressuscite sous cette apparence de faucon solaire. Par un syncrétisme fréquent dans la religion égyptienne, Horakhty finit par fusionner avec le démiurge héliopolitain, sous la forme de Rê-Horakhty.
 
•Dans le mythe osirien enfin, Horus est le fils d'Osiris et d'Isis. Osiris, assassiné par son frère Seth, est ramené à la vie, le temps d'une union, grâce aux efforts conjugués d'Isis et de Nephtys. C'est de cette union miraculeuse que naît Horus l’Enfant, que les Grecs appelleront Harpocrate, ou Harsiésis, Horus fils d’Isis.
Pour venger la mort de son père Osiris, Horus affronte son oncle Seth, le combat et reçoit le trône d'Égypte en héritage. D'où son surnom de « vengeur de son père ». Il est par-là même le premier des pharaons après son père .
 
Cependant, sa légitimité sera sans cesse contestée par Seth.
 
Lors du combat qui l’oppose à Seth, Horus perd son œil gauche, qui est reconstitué par Thot. Appelé Oudjat, cet œil, que les Égyptiens portèrent sous forme d’amulette, possédait des vertus magiques et prophylactiques.
À l'opposé donc de Seth, qui représente la violence et le chaos, Horus pour sa part incarne l’ordre et, tout comme pharaon, il est l’un des garants de l’harmonie universelle ; cependant, il ne faut pas réduire la théologie complexe des Égyptiens à une conception dualiste du Bien et du Mal, car, dans un autre mythe, Seth est l’auxiliaire indispensable de Rê dans son combat nocturne contre le serpent Apophis. Bien et mal sont des aspects complémentaires de la création, tous deux présents en toute divinité.

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