vendredi 3 août 2012

La Tradition

La tradition désigne la transmission continue d'un contenu culturel à travers l'histoire depuis un événement fondateur ou un passé immémorial (du latin traditio, tradere, de trans « à travers » et dare « donner », « faire passer à un autre, remettre »)


Cet héritage immatériel peut constituer le vecteur d'identité d'une communauté humaine.
Dans son sens absolu, la tradition est une mémoire et un projet, en un mot une conscience collective : le souvenir de ce qui a été, avec le devoir de le transmettre et de l'enrichir. Avec l'article indéfini, une tradition peut désigner un mouvement religieux par ce qui l'anime, ou plus couramment, une pratique symbolique particulière, comme par exemple les traditions populaires.

 
Dans le langage courant, le mot tradition est parfois employé pour désigner un usage, voire une habitude, consacré par une pratique prolongée au sein d'un groupe social même restreint (par exemple une tradition familiale).

Le concept de tradition revêt un sens différent dans le mot traditionalisme, qui représente une volonté de retour à des valeurs traditionnelles, et non de transmission d'un héritage à travers l'évolution historique

Dans le catholicisme, la Tradition (avec une majuscule) est la révélation continue, par le Saint-Esprit, de la Parole de Dieu à son Église.




Dans la bible la foi est fondanlement une adhésion à ce qui a été transmis par la communauté; le Dieu de ton Père Abraham
Gn 26:24- Yahvé lui apparut cette nuit-là et dit : Je suis le Dieu de ton père Abraham. Ne crains rien, car je suis avec toi. Je te bénirai, je multiplierai ta postérité, en considération de mon serviteur Abraham. 

 


Gn 31:42- Si le Dieu de mon père, le Dieu d'Abraham, le Parent d'Isaac, n'avait pas été avec moi, tu m'aurais renvoyé les mains vides. Mais Dieu a vu mes fatigues et le labeur de mes bras et, la nuit passée, il a rendu son jugement.

 


De cette même façon Dieu se montre à Moise sur l'Horeb et se présent socomme le dieu D'Abraham, D'issac et de Moïse
  • Le mont Horeb (en hébreu חֹרֵב, en grec ancien dans la Septante χωρηβ, en latin dans la Vulgate Horeb) est le lieu où le Deutéronome place l'épisode de la remise du Décalogue à Moïse par Dieu. Il est décrit dans deux passages (Exode, III, 1 et I Rois, XIX, 8) comme la « Montagne de Dieu ». C'est aussi le lieu de la rencontre d'Élie avec Dieu.
Ex 3:6- Et il dit : " Je suis le Dieu de tes pères, le Dieu d'Abraham, le Dieu d'Isaac et le Dieu de Jacob. " Alors Moïse se voila la face, car il craignait de fixer son regard sur Dieu.


eEt lorque moise parle de Yahvé aux enfant d'Israel il le nome le Dieu de vos Pères
Ex 3:15- Dieu dit encore à Moïse : " Tu parleras ainsi aux Israélites : "Yahvé, le Dieu de vos pères, le Dieu d'Abraham, le Dieu d'Isaac et le Dieu de Jacob m'a envoyé vers vous. C'est mon nom pour toujours, c'est ainsi que l'on m'invoquera de génération en génération.


Dans le nouveau testament c'est Jésus et sa résurrection qui forme la foi et la tradition du Christianisme

Car sans la résurrection il n'y a pas de Christianisme
Ac 1:3- C'est encore à eux qu'avec de nombreuses preuves il s'était présenté vivant après sa passion ; pendant quarante jours, il leur était apparu et les avait entretenus du Royaume de Dieu
Ac 10:42- et il nous a enjoint de proclamer au Peuple et d'attester qu'il est, lui, le juge établi par Dieu pour les vivants et les morts.


puis de toute sa vie à sa mort
Ac 1:21- " Il faut donc que, de ces hommes qui nous ont accompagnés tout le temps que le Seigneur Jésus a vécu au milieu de nous, 
Ac 1:22- en commençant au baptême de Jean jusqu'au jour où il nous fut enlevé, il y en ait un qui devienne avec nous témoin de sa résurrection. " 

  
La génération des premiers disciples ceux qui n'ont pa vu mais ont cru
Jn 20:30- Jésus a fait sous les yeux de ses disciples encore beaucoup d'autres signes, qui ne sont pas écrits dans ce livre.


C'est une tradition de transmettre la parole et c'est une tradition de témoigner
Jn 21:24- C'est ce disciple qui témoigne de ces faits et qui les a écrits, et nous savons que son témoignage est véridique.


La tradition veut que tout ce qui vient de Dieu le père est transmise par Jésus son Fils unique
Jn 14:24- Celui qui ne m'aime pas ne garde pas mes paroles ; et la parole que vous entendez n'est pas de moi, mais du Père qui m'a envoyé.


Selon la tradition Jésus reçoit transmet et donne
Jn 14:25- Je vous ai dit cela tandis que je demeurais près de vous.


Selon la tradition, enseigner par L'esprit Saint les apôtres prêchent la parole au monde
Jn 17:18- Comme tu m'as envoyé dans le monde, moi aussi, je les ai envoyés dans le monde. 
Jn 17:19- Pour eux je me sanctifie moi-même, afin qu'ils soient, eux aussi, sanctifiés dans la vérité. 
Jn 17:20- Je ne prie pas pour eux seulement, mais aussi pour ceux qui, grâce à leur parole, croiront en moi, 
Jn 17:21- afin que tous soient un. Comme toi, Père, tu es en moi et moi en toi, qu'eux aussi soient en nous, afin que le monde croie que tu m'as envoyé. 
Jn 17:22- Je leur ai donné la gloire que tu m'as donnée, pour qu'ils soient un comme nous sommes un : 
Jn 17:23- moi en eux et toi en moi, afin qu'ils soient parfaits dans l'unité, et que le monde reconnaisse que tu m'as envoyé et que tu les as aimés comme tu m'as aimé.  

 
C'est ainsi que l'évangile comme une tradition humaine et humaniste
Mc 7:8- Vous mettez de côté le commandement de Dieu pour vous attacher à la tradition des hommes. " 
Mc 7:9- Et il leur disait : " Vous annulez bel et bien le commandement de Dieu pour observer votre tradition. 
Mc 7:10- En effet, Moïse a dit : Honore ton père et ta mère, et : Que celui qui maudit son père ou sa mère soit puni de mort. 
Mc 7:11- Mais vous, vous dites : Si un homme dit à son père ou à sa mère : Je déclare korbân c'est-à-dire offrande sacrée les biens dont j'aurais pu t'assister, 
Mc 7:12- vous ne le laissez plus rien faire pour son père ou pour sa mère 
Mc 7:13- et vous annulez ainsi la parole de Dieu par la tradition que vous vous êtes transmise. Et vous faites bien d'autres choses du même genre. "
 

Par contre une légende (de l'adjectif verbal latin legenda, « qui doit être lu ») est, à l’origine, un récit mis par écrit pour être lu publiquement : dans les monastères, pendant les repas ; dans les églises, pour l’édification des fidèles lors de la fête d’un Saint.

Aucun commentaire:

Enregistrer un commentaire