jeudi 23 juin 2011

Compostelle; Histoire et Légende


Sur les chemins de Saint Jacques de Compostelle; Depuis Paris, 1800 kms à pieds en 36 jours. Dans la foi et l'amour du Christ, l'aide de la Vierge Marie et le soutien sans faille de l'apôtre Saint Jacques 
Remarquez que 50 kms par jours ne représente au maximum que 12 heures de marche nous avons donc encore 12 heures pour nos loisirs et dormir
Ce pèlerinage fut pour moi une première et c'est dans la solitude, la prière et en dédiant ce pèlerinage aux plus démunis et oubliés de tous et à toutes celles et tous ceux qui souffrent dans leur chair et leur âme, que Jésus m'a donné la force d'accomplir ce trajet en communion avec tous.

Un peu d'histoire et parfois de la légende
Cathédrale de Saint Jacques-de-Compostelle
Saint-Jacques-de-Compostelle (Santiago de Compostela en galicien et castillan ) est une ville d'Espagne située dans la province de La Corogne . C'est la capitale de la communauté autonome de Galice , et à ce titre siège de la Xunta de Galicia (gouvernement régional autonome) et du Parlement de la communnauté.

Le pèlerinage de Saint-Jacques-de-Compostelle sur le tombeau de Saint Jacques est, avec Jérusalem et Rome, un des plus importants de la Chrétienté au Moyen Âge .

Ce Pélerinage avait pratiquement disparu au XIXème siècle, il connaît un regain de faveur depuis la dernière décennie du XXe.

Vers l’an 813 selon la « Concordia de Antealtares » écrite vers 1077 , vivait près de l’église de San Félix un ermite nommé Pelayo (Pélage.)
La présence du corps de Saint Jacques lui fut annoncée par un ange, alors qu’au même moment les fidèles de l’église étaient avertis par des lueurs divines.

L’évêque d’Iria-Flavia (aujourd'hui Padrón ), Théodomir, après avoir vérifié l’existence de cette révélation, mena les fidèles à l’endroit indiqué « campus stellarum » et y découvrit le tombeau revêtu de marbre. « Campus stellarum », le « champ des étoiles », d’où Compostelle.

En fait, ce serait plus probablement la déformation des mots : « compostum », « compositum » ou « compostellum », signifiant « apprêts funéraires » ou « tombeau ».

La « Concordia de Antealtares » est l’accord passé entre le monastère San Pelayo et l’évêque Diego Pelàez alors qu’un nouvel édifice – celui que nous connaissons aujourd’hui – va être construit au même emplacement. Elle fut certainement christianisée du Ier au IIIe siècle puis oubliée, à la suite des persécutions romaines contre les Chrétiens.

Elle réapparaît en 813, après la « découverte » du corps de l’apôtre Jacques le Majeur.
La petite agglomération de Compostelle devint une ville au début du XIe siècle.

D'après les récits, Saint Jacques partit du Proche-Orient prêcher dans la péninsule Ibérique ainsi sous entendues les rives africaines, Maurétanie, Numidie, Carthage, puis retourna à Jérusalem où il fut décapité.

Ses compagnons transportèrent ses reliques en Galice et le tombeau a été retrouvé quelques centaines d'années plus tard, au IXe siècle par l'ermite Pelayo (ou Pelagius) qui eut une révélation dans son sommeil.

Théodomir, évêque d'Ira-Flavia (aujourd'hui Padrón ) reconnut ce tombeau comme étant celui de saint Jacques au IXe siècle.
Le roi Alphonse II y fit édifier une église. 
Le pape Léon XIII officialisa la reconnaissance du tombeau de saint Jacques par l'Église en 1884.

À partir de cette date, la dynastie espagnole considère les reliques de Saint Jacques comme son palladium, et le Saint comme le protecteur de l'Espagne face aux envahisseurs musulmans.

En 866, Alphonse III le Grand fait de Saint-Jacques-de-Compostelle un évêché. Une cathédrale y est inaugurée avec éclat en 899.

Le rayonnement du culte de Saint Jacques contribua puissamment à cristalliser l'œuvre de la Reconquista ; le cri de guerre contre les Maures est « ¡ Santiago y cierra España ! » (« Saint Jacques et attaque l'Espagne ! »).

Lorsque la famille royale s'unit par mariage à celle de Bourgogne, protectrice des moines de Cluny, le pèlerinage de Compostelle, sous l'influence de ces derniers, répandu dans toute l'Europe, devient universel.

S'ouvre alors le « chemin de Saint-Jacques », jalonné de basiliques de dévotion comme Chartres, Conques ou Le Puy.

Autour de ces routes se développèrent plusieurs cycles de récits (légendes, chroniques, etc.), colportés par les pèlerins au cours de leur long voyage.

Ce pèlerinage international permet aux souverains espagnols de recruter de nombreux chevaliers pour la Reconquista.
Muhammad ibn Abî Amir
Si Saint-Jacques ne fut pas conquise par les maures, elle fut cependant prise et pillée en 997 par Muhammad ibn Abî Amir dit el-Mansour, al-Manzor en espagnol, le victorieux en arabe, chef de guerre du calife de Cordoue Hicham II .

Avant d'incendier la basilique, il fait arracher les portes et les cloches, que des captifs chrétiens transportent jusqu'à Cordoue, où elles sont entreposées dans la grande mosquée.

Seul le tombeau de l’apôtre Jacques le Majeur, compagnon du prophète (selon les musulmans ) Jésus ne fut pas touché.

La consternation fut grande dans la Chrétienté.

 Le puissant ordre de Cluny organisa les secours dans tout l’occident chrétien.

L'événement devait frapper durablement les imaginations : ce sont ces mêmes cloches que d'autres prisonniers, musulmans cette fois, transporteront jusqu'à Tolède, à la prise de Cordoue par Ferdinand III, roi de Castille et de Léon, en 1236.

Une église romane y fut édifiée en 1075 .

La ville fut élevée au rang de siège épiscopal par le pape Urbain II en 1095 .

Son premier évêque fut un clunisien. Calixte II fait de Saint-Jacques-de-Compostelle (dont son frère Raymond de Bourgogne est Roi), une ville sainte du même ordre que Jérusalem et Rome et fait construire avec son frère la Cathédrale de Saint-Jacques-de-Compostelle .

Il suscite l’écriture du Codex Calixtinus pour assurer la dévotion à l'Apôtre du Christ , St Jacques le Majeur , venu évangéliser jusqu'à Saint-Jacques-de-Compostelle au Ier siècle et dont les saintes reliques reposeront dans la nouvelle cathédrale. Il assure la promotion du Pèlerinage de Saint-Jacques-de-Compostelle dans toute l'Europe .

Jacques le Majeur est l'un des douze apôtres de Jésus Christ Il est nommé « Jacques , fils de Zébédée » dans le Nouveau Testament (sa mère est Marie Salomé ).

Jacques est le seul apôtre dont la mort est rapportée dans le Nouveau Testament :
Ac 12:1- Vers ce temps-là, le roi Hérode mit la main sur quelques membres de l'Église pour les maltraiter.
Ac 12:2- Il fit périr par le glaive Jacques, frère de Jean.

Aucun commentaire:

Enregistrer un commentaire