samedi 12 février 2011

Evangile du Samedi 12 Février 2011;

Saint Marc 80 1 - 10
Mc 8:1- En ces jours-là, comme il y avait de nouveau une foule nombreuse et qu'ils n'avaient pas de quoi manger, il appela à lui ses disciples et leur dit :
Mc 8:2- " J'ai pitié de la foule, car voilà déjà trois jours qu'ils restent auprès de moi et ils n'ont pas de quoi manger.
Mc 8:3- Si je les renvoie à jeun chez eux, ils vont défaillir en route, et il y en a parmi eux qui sont venus de loin. "
Mc 8:4- Ses disciples lui répondirent : " Où prendre de quoi rassasier de pains ces gens, ici, dans un désert ? "
Mc 8:5- Et il leur demandait : " Combien avez-vous de pains ? " - " Sept ", dirent-ils.
Mc 8:6- Et il ordonne à la foule de s'étendre à terre ; et, prenant les sept pains, il rendit grâces, les rompit et il les donnait à ses disciples pour les servir, et ils les servirent à la foule.
Mc 8:7- Ils avaient encore quelques petits poissons ; après les avoir bénis, il dit de les servir aussi.
Mc 8:8- Ils mangèrent et furent rassasiés, et l'on emporta les restes des morceaux : sept corbeilles !
Mc 8:9- Or ils étaient environ quatre mille. Et il les renvoya ; Mc 8:10- et aussitôt, montant dans la barque avec ses disciples, il vint dans la région de Dalmanoutha.

La multiplication des pains; les prémices de l'Eucharistie
Dans l'ancienne alliance, le pain et le vin sont offerts en sacrifice parmi les prémices de la terre et en signe de reconnaissance et de gratitude envers Dieu le créateur


Puis ils reçoivent une nouvelle signification pendant l'exode: Les pains azymes que le peuple d'Israël mange chaque année pour la Pâque rappelle le départ en hâte d'Egypte; le souvenir de la manne qu'Israël a reçu rappelle à ce peuple que l'homme ne vit pas simplement de pain mais aussi de la parole de Dieu


Dt 8:3- Il t'a humilié, il t'a fait sentir la faim, il t'a donné à manger la manne que ni toi ni tes pères n'aviez connue, pour te montrer que l'homme ne vit pas seulement de pain, mais que l'homme vit de tout ce qui sort de la bouche de Yahvé.


Le pain que nous mangeons chaque jour est le fruit de la terre, gage de la fidélité de Dieu et des ses promesses 
La coupe de bénédiction 1.Co 10 - 16 à la fin du repas pascal chez les Juifs ajoute avec la joie festive du vin une dimension eschatologie
1Co 10:16- La coupe de bénédiction que nous bénissons, n'est-elle pas communion au sang du Christ ? Le pain que nous rompons, n'est-il pas communion au corps du Christ ?
  • L'eschatologie (du grec ἔσχατος / eschatos, « dernier », et logos, « parole », « étude ») est le discours sur la fin des temps
Le miracle de la multiplication des pains pour nourrir la foule préfigure de la surabondance de l'unique pain de vie qui est l'Eucharistie
Tout comme le signe de l'eau changé en vin à Cana annonce aussi cette Eucharistie et nous sommes invités à boire à la coupe de Jésus en buvant ce vin

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