Le pétase (en grec ancien πέτασος / pétasos) est un chapeau rond à bord large et plat.
Il s'attache avec un cordon.
Les Grecs le pensaient d’origine thessalienne.
Il était porté, en même temps que la chlamyde, par les éphèbes au gymnase.
La chlamyde (en grec ancien χλαμύς / khlamýs ; génitif singulier : χλαμύδος / khlamýdos) est une draperie portée exclusivement par les hommes et originaire de la Grèce antique et plus précisément de Thessalie.
Il donna naissance à l'expression ὑπὸ πέτασον ἄγειν, utilisée par la Septante
(2 Maccabées 4, 12), littéralement « mener sous le pétase », c’est-à-dire « conduire au gymnase ».
Ma
- Il se fit en effet vun plaisir de fonder un gymnaseau pieds même de
l'acropole, et il conduisit les meeilleurs des éphèbes sous la pétase
Ailé, c’est l'un des attributs du Dieu Hermès, protecteur des éphèbes.
Un éphèbe (en grec ancien ἔφηϐος éphêbos, dérivé de ἥϐη hếbê, la jeunesse,) était, chez les Grecs anciens, un jeune homme, en pratique un garçon ayant quitté l'autorité des femmes.
Dans la mythologie grecque, Hébé (en grec ancien Ἥϐη / Hếbê),
fille de Zeus et d'Héra, est une déesse personnifiant la Jeunesse, la
Vitalité et la Vigueur des jeunes. Elle protège les jeunes mariées. Son
équivalent romain est Juventas.
Pour les Étrusques, c'est le chapeau du paysan
Les Étrusques (du latin « Etrusci »)
sont un peuple qui vivait depuis l'âge du fer en Étrurie, territoire
correspondant à peu près à l'actuelle Toscane et au nord du Latium, soit
le centre de la péninsule italienne, jusqu'à leur assimilation
définitive comme citoyens de la République romaine, au Ier siècle av. J.‑C., après le vote de la Lex Iulia (-90) pendant la guerre sociale.
Les Romains les appelaient « Etrusci » ou « Tusci » et les Grecs les nommaient « Τυρρήνιοι »
(Tyrrhēnioi, c’est-à-dire Tyrrhéniens, nom qui a été donné à la mer des
côtes occidentales de l'Italie), mais ils s'appelaient eux-mêmes « Rasna » (forme syncopée de « Rasenna »).
Les Romains l’utilisaient également, au théâtre, pour se protéger du soleil.
Plus
tard il deviendra un signe d'appartenance à l'Hellénisme il sera
ensuite adopté par le partisans du Grand Prêtre Jason au temps
d'Antiochus Epiphane 3 M 4 12
Le
Troisième Livre des Maccabées figure dans la Septante. C'est un texte
apocryphe pour les Catholiques et pseudépigraphe pour les Réformés.
La Septante (LXX, latin : Septuaginta) est une version du Tanakh (Bible hébraïque) en langue grecque.
On qualifie d’apocryphe (du grec ἀπόκρυφος / apókryphos, « caché ») un écrit " dont l'authenticité n'est pas établie"
Les
Églises protestantes (issues de la Réforme) distinguent entre les
textes apocryphes qui correspondent aux livres que le Catholicisme nomme
deutérocanoniques et les pseudépigraphes qui sont tous les autres
textes de l'Ancien Testament non retenus dans leur canon.
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