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jeudi 20 décembre 2012

Saint Maclou ou saint Malo,

Saint Maclou ou saint Malo, dit aussi Malo d'Aleth, encore appelé en latin Maclovius ou Machutus.
Il serait né dans l'actuel comté de Glamorgan, au pays de Galles, et serait mort à Archingeay (Saintonge) un 15 novembre vers 620 ou 640 ou 649. 

Il aurait été le premier évêque d'Aleth (actuellement Saint-Servan, ancienne commune aujourd'hui annexée à Saint-Malo en Bretagne).

  • Aleth ou cité d'Aleth (également écrit Alet) fut un temps la capitale du peuple celte des Coriosolites (hormis la période où Corseul, détenait ce privilège), puis fut une place forte gallo-romaine, une ville au Moyen Âge et enfin une forteresse dans les siècles suivants. Elle était bâtie au débouché de la Rance, sur un promontoire occupé aujourd'hui par Saint-Servan qui est un quartier de Saint-Malo, faisant face à la « cité des corsaires ».
Vestige de la Cathédrale d'Aleth

Il est l'un des sept saints fondateurs de Bretagne continentale. Il est fêté le 15 novembre (Calendrier des saints bretons).

La ville de Saint-Malo est une étape du pèlerinage médiéval des sept saints de Bretagne appelé Tro Breizh (Tour de Bretagne).
Saint Malo fut formé à l'école monastique de Llancarvan, que fonda saint Cadoc, et il y resta comme moine.
  • Saint Cadoc fut un moine gallois, il fonda de nombreux monastères, en particulier celui de Llandcarvan dans la région de Cardiff, qui fut une pépinière de saints. Il vint en Bretagne et vécut avec saint Gildas dans une île du golfe du Morbihan. De retour dans son pays, il protégea ses compatriotes bretons contre les envahisseurs saxons, ce qui lui valut d'être assassiné par eux. Les Gallois vénèrent ce saint évêque comme un martyr. Il est aussi très populaire en Bretagne où de nombreuses chapelles lui sont dédiées, neuf dans le Finistère, sept dans les Côtes d'Armor et cinq dans le Morbihan.
Devenu évêque, d'après la tradition, Malo quitte le Clamorgan avec des compagnons, prend la mer et accoste devant l'îlot de l'ermite Aaron.
  • Saint Aaron d'Aleth est né vers 538, probablement au pays de Galles. Il devint ermite dans une petite île en face de la cité d'Aleth (devenu le quartier de Saint-Servan). L'île de saint Aaron est aujourd'hui raccordée au continent : c'est la cité de Saint-Malo.

Sur les conseils de l'ermite les moines gallois se rendent à Aleth, une cité de l'ancien pays des Coriosolites.
 En butte aux persécutions des habitants d'Aleth, Malo reprend la route et se réfugie en Saintonge.

Il ne revient de l'exil que sur les prières des gens d'Aleth que ravageaient la peste et la famine. Le fléau écarté, Malo retourna en Saintonge, et c'est dans ce pays qu'il mourut le 16 novembre 649.

Les chrétiens d'Aleth purent récupérer, cependant, une partie des reliques.
Lors des raids des Normands sur les côtes de Bretagne, les reliques de Malo trouvèrent refuge en Ile de France, en particulier à Saint-Jacques du Haut-Pas (Paris)." (source: Les saints de Bretagne célébrés au diocèse de Quimper et Léon)

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