int Luc 5. 33-39
Lc 5:33- Mais eux lui dirent : " Les disciples de Jean jeûnent fréquemment et font des prières, ceux des Pharisiens pareillement, et les tiens mangent et boivent ! "
Lc 5:34- Jésus leur dit : " Pouvez-vous faire jeûner les compagnons de l'époux pendant que l'époux est avec eux ?
Lc 5:35- Mais viendront des jours... et quand l'époux leur aura été enlevé, alors ils jeûneront en ces jours-là. "
Lc 5:36- Il leur disait encore une parabole : " Personne ne déchire une pièce d'un vêtement neuf pour la rajouter à un vieux vêtement ; autrement, on aura déchiré le neuf, et la pièce prise au neuf jurera avec le vieux.
Lc 5:37- " Personne non plus ne met du vin nouveau dans des outres vieilles ; autrement, le vin nouveau fera éclater les outres, et il se répandra et les outres seront perdues.
Lc 5:38- Mais du vin nouveau, il le faut mettre en des outres neuves.
Lc 5:39- Personne, après avoir bu du vin vieux, n'en veut du nouveau. On dit en effet : C'est le vieux qui est bon. "
Ce n'est pas au Maître que les critiques s'adressent mais a ceux qui l'accompagnent : ses disciples , Jésus n'est pas encore la cibles des Scribes et des Pharisiens.
Un Scribe ou un sofer (Héb. סופר) est, au sens traditionnel du terme, c'est-à-dire un expert en calligraphie hébraïque, suivant des règles d'écriture traditionnelle précises, tant par rapport à la forme des lettres qu'aux outils d'écriture.-
En hébreu moderne , on le dénomme Sofer sta"m (סופר סת"ם), afin de le différencier de l'écrivain , également appelé sofer. Sta"m est un acronyme de Sifrei (Torah) , tefillin ou Mezouzot , car ces documents, porteurs de sainteté doivent nécessairement être écrits par un sofer dans les règles de l'art afin d'être valides.
Les soferim sont également requis pour rédiger des contrats de mariage (bien que pour ces derniers, ils ne sont pas du tout obligatoire.) ou de divorce
Le mot pharisien vient du terme hébreu péroushim (פרושים) qui signifie séparés. Le respect sourcilleux de la Loi Juive forçait en effet les Juifs pieux à se séparer de la majorité assimilée au monde gréco-latin pour des raisons rituelles.
Dans ce passage de l'évangile il y a plusieurs composantes Jésus , Jean Baptiste, les Scribes et Pharisiens et des disciples, ceux de Jésus et ceux de jean Baptiste
Les Pharisiens et les Scribes comparent Jésus et Jean Baptiste, sans voir que Jésus est au delà des hommes, plus qu'un homme.
Les Scribes et les Pharisiens regardent les aspects marginaux de la pratique religieuse, ses aspect qui se voient, ils ne cherchent pas comme Jésus à sonder le coeur des hommes , le plus profond de leur âme.
La première interrogation est pour nous en ce monde lorsque nous regardons les autres qui dans leur religiosité pratique différemment de nous.
Ne regardons pas leur pratique mais la sincérité de leur croyance et l'amour qu'il porte à leur prochain.
Leur sincérité et leur amour doivent être regardée dans la justice et la liberté souveraine de Dieu et nous n'avons nullement le droit de douter de leur foi.
La question est heureuse pour Jésus, il rappelle à ses interlocuteurs que l'on ne jeûne pas les jours de fête et plus particulièrement le jour des noces, la réjouissance est un don de Dieu.
Jeune t-on le jour des noces alors que l'époux est présent, Jésus s'identifie à l'époux, il est présent au milieu des convives, il leur apporte amour et protection du Père
Mais du vin nouveau, il le faut mettre en des outres neuves.
La loi s'accomplit, le nouveau royaume de Dieu se met en place sur terre, ce royaume est fêté par Jésus et se disciples.
Personne non plus ne met du vin nouveau dans des outres vieilles
Jésus inaugure la Nouvelle alliance, la LOI de Moïse s'accomplit, il est nécessaire de ne pas mélanger le vieux et le jeune, ce renouveau est la Loi d'Amour; que personne ne s'offusque la Loi s'accomplit rien ni est retiré ou retranché mais maintenant le LOI devient vivante dans l'AMOUR qu'elle génère
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