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lundi 9 août 2010

La parabole de l'enfant prodigue;

Nous pourrions aussi l'appeler la parabole du père attentif ou encore la parabole de l'amour paternel ou plus encore la parabole du père miséricordieux
Il faut d'abord nous rappeler qu'autrefois le droit d’aînesse conférait la majorité des biens d'un foyer au premier né.
Ce fut un élément fondamentale des familles d'autrefois il a permis de forger une aristocratie héréditaire et une paysannerie bourgeoise propriétaire
Dans la société héréditaire des Seigneurs l'aîné héritait et ou reprenait à son conte le titre seigneuriale en héritant du préciput (Sous le régime du droit d'aînesse, le préciput permet de donner un avantage à l'aîné sur ses puînés)
Dans la société paysanne, c'est l'aîné qui héritait du tènement et rendait hommage au nom de ses frères et cousins dits puînés
Traditionnellement, dans le cas d'une naissance gémellaire, le droit d'aînesse donne préférence à celui qui est né en second, et le premier né est le cadet.
Légalement, selon les pays, c'est l'ordre de l'état civil qui a valeur
En France, le droit d'aînesse s'appliquait uniquement aux familles nobles (même si des roturiers fortunés s'en prévalaient). Il a été aboli en 1792, lors de la révolution, puis rétabli partiellement en 1826, avant d'être définitivement aboli en 1849
Dans l'antiquité dite chrétienne la bible fait référence à ce droit d'aînesse en nous faisant part des rivalités entre Essaü et Jacob fils de Rébecca et Isaac
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Saint Luc 15,1-3.11-32.

Lc 15:1- Cependant tous les publicains et les pécheurs s'approchaient de lui pour l'entendre.
Lc 15:2- Et les Pharisiens et les scribes de murmurer : " Cet homme, disaient-ils, fait bon accueil aux pécheurs et mange avec eux ! "
Lc 15:3- Il leur dit alors cette parabole :
Lc 15:11- Il dit encore : " Un homme avait deux fils.
Lc 15:12- Le plus jeune dit à son père : "Père, donne-moi la part de fortune qui me revient. " Et le père leur partagea son bien.
Lc 15:13- Peu de jours après, rassemblant tout son avoir, le plus jeune fils partit pour un pays lointain et y dissipa son bien en vivant dans l'inconduite.
Lc 15:14- " Quand il eut tout dépensé, une famine sévère survint en cette contrée et il commença à sentir la privation.
Lc 15:15- Il alla se mettre au service d'un des habitants de cette contrée, qui l'envoya dans ses champs garder les cochons.
Lc 15:16- Il aurait bien voulu se remplir le ventre des caroubes que mangeaient les cochons, mais personne ne lui en donnait.
Lc 15:17- Rentrant alors en lui-même, il se dit : "Combien de mercenaires de mon père ont du pain en surabondance, et moi je suis ici à périr de faim !
Lc 15:18- Je veux partir, aller vers mon père et lui dire : Père j'ai péché contre le Ciel et envers toi ;
Lc 15:19- je ne mérite plus d'être appelé ton fils, traite-moi comme l'un de tes mercenaires. "
Lc 15:20- Il partit donc et s'en alla vers son père. " Tandis qu'il était encore loin, son père l'aperçut et fut pris de pitié ; il courut se jeter à son cou et l'embrassa tendrement.
Lc 15:21- Le fils alors lui dit : "Père, j'ai péché contre le Ciel et envers toi, je ne mérite plus d'être appelé ton fils. "
Lc 15:22- Mais le père dit à ses serviteurs : "Vite, apportez la plus belle robe et l'en revêtez, mettez-lui un anneau au doigt et des chaussures aux pieds.
Lc 15:23- Amenez le veau gras, tuez-le, mangeons et festoyons,
Lc 15:24- car mon fils que voilà était mort et il est revenu à la vie ; il était perdu et il est retrouvé ! " Et ils se mirent à festoyer.
Lc 15:25- " Son fils aîné était aux champs. Quand, à son retour, il fut près de la maison, il entendit de la musique et des danses.
Lc 15:26- Appelant un des serviteurs, il s'enquérait de ce que cela pouvait bien être.
Lc 15:27- Celui-ci lui dit : "C'est ton frère qui est arrivé, et ton père a tué le veau gras, parce qu'il l'a recouvré en bonne santé. "
Lc 15:28- Il se mit alors en colère, et il refusait d'entrer. Son père sortit l'en prier.
Lc 15:29- Mais il répondit à son père : "Voilà tant d'années que je te sers, sans avoir jamais transgressé un seul de tes ordres, et jamais tu ne m'as donné un chevreau, à moi, pour festoyer avec mes amis ;
Lc 15:30- et puis ton fils que voici revient-il, après avoir dévoré ton bien avec des prostituées, tu fais tuer pour lui le veau gras ! "
Lc 15:31- " Mais le père lui dit : "Toi, mon enfant, tu es toujours avec moi, et tout ce qui est à moi est à toi.
Lc 15:32- Mais il fallait bien festoyer et se réjouir, puisque ton frère que voilà était mort et il est revenu à la vie ; il était perdu et il est retrouvé ! "

La parabole des deux fils met en présence trois acteurs principaux
Le Père et ses deux fils, le cadet et l'aîné
Mais pourquoi ce titre : La parabole de l'enfant prodigue
Nous pourrions aussi l'appeler la parabole du père attentif ou encore la parabole de l'amour paternel ou plus encore la parabole du père miséricordieux
Les Pharisiens et le Scribes murmurent sans cesse sur Jésus pourtant leur réputation est d'être celle des hommes religieux et pieux
Ils sont sans cesse scandalisés par l'attitude de Jésus, il mange et boit avec les pécheurs, les collaborateurs des romains, il va vers tout le monde sans exception
Le cadet, (le puîné), a réclamé sa part et il s'en est allé vivre dans une certaine facilité voir dans la débauche et bientôt il se retrouve dans la misère, il est seul abandonné, plus d'amis plus de ressource et il vit sa vie avec et au milieu des cochons
Et lorsqu'il revient l'aîné n'apprécie pas
Cette attitude est contraire au enseignement de l'évangile: "Tu aimerais ton prochain comme toi même"
Enfant de Dieu que nous sommes, nous avançons dans la vie poussé par un point d'orgueil que nous avons du mal à maîtriser, plus encore nous n'en connaissons ni le commencement ni la fin et ainsi nous devenons comme ce jeune homme des chercheurs d'une autre vie, avec la clé la recherche des sensations de ce monde
Nous devons chercher à nous découvrir au plus profond de nous même en nous rappelant des paroles de Jésus qui nous disent: « Je ne suis pas venu appeler les justes, mais les pécheurs »
Nous sommes pécheurs et il nous appartient de découvrir nos péchés, ne nous réjouissons pas de nos péchés mais réjouissons nous de les découvrir ainsi fait nous pourrons corriger le parcours de notre vie
Le cadet retourne vers son père, il le fait par intérêt et aussi se dit prêt à avoir de l'humilité: à devenir esclave
Le fils prépare son retour mais il n'a pas le temps de parler à son père que celui-ci:
Ne pas nous attrister de nos péchés (Sainte Thérèse de l'enfant Jésus)
" Tandis qu'il était encore loin, son père l'aperçut et fut pris de pitié ; il courut se jeter à son cou et l'embrassa tendrement."
Le père refuse de le prendre comme esclave, il veut se réjouir de retrouver son fils comme Dieu se réjouit de nous retrouver tant il aime que nous soyons ses fils
La joie miséricordieuse du père redonne pleinement la vie au fils
Le fils aîné ne rentre pas dans ce mystère de l'amour qui pardonne tout, il vit sous la justice de la loi, il cherche les biens de ce monde par le travail.
Pour beaucoup nous ressemblons à ce fils aîné nous cherchons à faire de grande choses et nous oublions les petites choses faites pleines d'amour

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